Kusadasi nous voilà ! (04 mai 2012)
30 avril
C’est parti !
08H nous larguons les amarres, Vanille et nous, impatients de retrouver le large. Direction le mouillage de Çam Limani à 10 Milles au nord de Kuşadasi notre escale de ralliement du rallye.
Le temps est ensoleillé, la mer est calme, moteur…
Si je vous dis « SAMOS » …
J’entends certains ignares (ou facétieux ?) répondre « fromage » ou « vin »!
Mais ceux qui ont été bien sages sur les bancs de l’école ou ceux qui ont lu Tintin réciteront en chœur : « le carré de l’hypoténuse est égal, si je ne m’abuse, à … » je ne vous fais pas l’offense de vous donner la suite !
Bref, « kalimera PYTHAGORAS ! » puisque nous frôlons ton île de naissance.
mouillage de beau temps en face de Samos
Un si joli petit mouillage.
Nous voici à Çam Limani. La plus grande baie est bordée de grands hôtels et ne nous tente pas. Heureusement juste à côté nous trouvons une jolie petite baie tranquille, avec 2 petits bateaux de pêchous au bord de la plage. Le temps est beau et aucun vent n’est prévu, les fonds sont à 8 m, l’abri semble sûr. Qu’est-ce qu’on va être bien ! Mouille !
Tout va bien, l’ancre a croché, JiPi rajoute quelques mètres de chaîne pour faire bonne mesure mais … que se passe-t-il ? Un cliquetis de chaîne, le guindeau qui s’emballe, plouf !!!
Et voilà le mouillage (60m de chaîne de 10 et une ancre de 16 kg) au fond de l’eau devant un JiPi éberlué…
Explication : le frein du guindeau s’est débrayé (mal serré ?), la chaîne a filé au fond et a arraché l’anneau de sécurité fixé au fond de la baille à mouillage. Ce dernier s’est avéré complètement rouillé.
Comme nous n’avions pas mis d’orin ( un bout’ relié à l’ancre et à un flotteur) impossible de récupérer le matériel.
Il ne nous reste plus qu’à rejoindre Kuşadasi et à trouver un plongeur.
Le lendemain c’est chose faite et nous retrouvons notre mouillage grâce à Ali le plongeur (son copain l’appelle « the frog ») que nous emmenons sur les lieux à bord de Vanille – et ça nous a coûté moins cher qu’à Mykonos !
Le lendemain nous retrouvons les 8 bateaux de l’Emyr pour un pot luck, un repas où chacun amène son plat à partager. Le vin et la bière défilent… (on est avec des anglais !)
Nous prendrons vite le rythme british :coktails et BBQ, le dress code étant soit" smart casual" soit " jacket and tie".(ce dernier n'a pas encore été utilisé : seulement dans les grandes occasions !)
la météo selon le bureau du port de Kusadasi :
Fabuleuse Ephèse
Fondée selon la légende par Androclès, le fils du roi d’Athènes, 1000 ans avant notre ère, Ephèse fut une prestigieuse cité grecque et un centre économique et commercial de première importance : à l’époque elle possédait un port. Aujourd’hui la mer est à quelques kilomètres et a laissé la place à une plaine fertile où l’on cultive les fruits (dates surtout) et les légumes, dont les artichauts : les turcs seraient grands consommateurs (pour compenser les effets du raki ?)
Ephèse est aussi la ville natale d’Héraclite considéré comme le père de la dialectique moderne. Un de ses aphorismes : « on ne se baigne jamais deux fois dans les eaux du même fleuve »
Le site, dédié à Arthémis « aux innombrables mamelles » est imposant et certains édifices sont bien conservés.
La rue des Courètes
Un endroit convivial : Les latrines où les hommes discutaient... à l’aise !
statues représentant Sagesse, science, intelligence et Vertu
Le Nymphée de Trajan (fontaine)
Porte d’Héraclès
Le grand théâtre vu de la voie Acadiane
Meryemana, maison de la vierge
C’est ici que Marie aurait terminé sa vie et serait inhumée.
On peut emporter un peu d’eau sacrée ( ?) et déposer un vœux dans le mur.
Une des sept merveilles du monde !
Au loin on aperçoit une colonne : là fut le temple d’Artémis dont il ne reste presque plus rien ! ...............................
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