on s'immisce à Symi (25 septembre 2012)
25 – Sumi (Grèce)
Les formalités de sortie de Daça doivent être faites par l’intermédiaire d’un agent- il parle français ce qui facilite les explications. Nous referons les formalités d’entrée à notre retour le 29 (nos « 90 jours en 180 jours » ayant alors expiré nous repartons à 0.
Le petit port de Symi est un enchantement, l’architecture des îles grecques nous plaît énormément. C’est avec plaisir que nous retrouvons nos amis d’Agapanthe, Marie-Christine et Christian : prévenus de notre arrivée ils ont retardé leur départ pour passer un moment avec nous. Sympa !
Après midi plage après 1/2h de marche le long de la jolie baie de Niborio.
un monastère parmi d'autres
Le soir nous dégustons les crevettes roses de Symi, pêchées à 30m de fond.
26 La longue marche
Ch et M-C décident de nous emmmener dans la baie de Toli.
- 2h de marche en montagne, dont une d’escalade dans les cailloux, ça ne vous fait pas peur ?
- Euh, un peu oui, mais la promesse d’une vue exceptionnelle là haut nous décide…
C’est qu’on ne fait plus beaucoup d’exercice en ce moment (les risées Yanmar étant plus fréquentes que les risées venteuses)
Effectivement la première heure de montée est un peu éprouvante mais la récompense est à la hauteur des efforts consentis !
Côté Est le port de Symi, côté Ouest la baie de Toli aux eaux turquoise.
Devant le monastère un arbre centenaire prodigue généreusement une ombre bienfaisante.
La descente dure une heure (route et chemin de terre) et les transats à l’ombre des parasols accueillent avec bonheur nos corps fourbus.
Le bain délassant nous ouvre l’appétit et le restaurant de la plage est le bienvenu.
Après une courte sieste et un bain, il est temps de repartir : la montée est rude pour nos mollets de citadins (je parle de JiPi et moi) pour la descente, Christian nous propose de prendre un raccourci. Aïe, aïe, connaissant Ch. et ayant entendu de la bouche de M-C le récit de leurs précédentes expéditions, on peut avoir une petite appréhension.
Bon, ce n’est pas le mont Blanc tout de même ! Nous décidons donc de lui faire confiance. De toute façon la mer, c’est par là… euh, on est sur une petite île, la mer c’est partout !
Bientôt le sentier se transforme en chemin de chèvres et nous nous griffons les mollets dans les buissons de thym sauvage –ça sent bon !- et soudain, y a plus de chemin du tout… Mais si ! le lit d’un torrent à sec ça va nous mener forcément à la mer, non ? chose dite, chose faite. Mais ce lit n’est pas fait de gentils galets mais de gros blocs de rocher qu’il nous faut descendre avec prudence. (après les chevilles, ce sont nos mollets qu’il faut ménager !
Rencontre avec une tortue, comment fait-elle pour ne pas se retrouver sur le dos dans ces cailloux ?
1/2h plus tard : « qalassa ! la mer ! »
Nous sommes arrivés sains et saufs au fond de la baie de Niborio, youppie !
On ne se lasse pas du spectacle : une petite maison à flanc de falaise ne serait pas pour nous déplaire.
Baie de Niborio
Un dernier bain sur notre plage préférée avec un poulpe farceur qui nous chatouille les mollets et on attaque la dernière 1/2h de marche.
M.C. nous prépare un délicieux repas(du porc !) sur Agapanthe.
COOL... la vie de moine en Grèce ?
encore un monastère, accessible seulement par la mer.
et un autre !
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Commentaires
Là où vous êtes passés, même une chèvre aurait hésité, Bravo !
Toujours prêts à vous entraîner dans de nouvelles aventures.
Amiités et grosses bises.
Écrit par : Agapanthe II | 15 octobre 2012