le cyle des Cyclades
Les dépressions se succèdent de façon cycliques et se ressemblent : il faut à chaque fois profiter des 3 jours de beau avant les 3 jours de vent et/ou pluie.
Sur Vanille et Tubalcain nous décidons d’un commun accord de rejoindre l’ile de Leros dans le Dodécanèse, 80 nm qui nous rapprochent de la Turquie. Les Cyclades ce sera pour plus tard, quand on pourra prendre le temps…
Petros le légendaire pélican de Mykonos
Départ prévu à 0h ce jeudi 13 octobre.
Un voisin allemand part dans l’après midi… enfin essaye ! L’ancre est prise dans la chaîne mère. Aïe, aïe… Pris d’une intuition salutaire nos deux capitaines profitent de la venue du plongeur pour faire vérifier la position de leur ancre : celle de Vanille est sous celle du gros bateau à moteur grec pas sympa qui s’est mouillé après elle. Le plongeur la déplace, on la remonte et on récupère la place avec pendille laissée par les allemands. La pioche de Tubalcain est à 2m devant la chaîne mère et JY décide de la faire remonter aussi par sécurité : ce n’est pas à minuit qu’on va prendre le risque de la coincer. Le plongeur récupère une pendille cassée que nous réparons pour Tutu (et les « chanceux » qui viendrons ensuite)
Une dernière image de la ville sous le soleil... nous n'aurons pas visité le reste de l'île, dommage.
A minuit tout le monde sur le pont. Nous quittons, pas mécontents, ce port peu accueillant –car non entretenu hélas- Le temps est serein, la pleine lune nous éclaire de ses rayons blafards, dessinant le contour de Délos que nous longeons plein sud avant d’obliquer vers l’Est. Le vent se lève vers 04h et le reste du trajet se déroulera de façon plaisante.