Et c'est reparti pour de nouvelles et trépidantes aventures !
mai joli mois de mai ...
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Et c'est reparti pour de nouvelles et trépidantes aventures !
mai joli mois de mai ...
2 avril
Les ouvriers terminent les travaux : antifouling, soudure d’anneaux aux chandeliers, peinture des entourages de hublots, nettoyage…
Une petite fête en fin d’après-midi réunit tout le monde et nous permet de remercier les ouvriers du chantier SELMAR, Selim, Asan, Hussein et les autres pour leur travail bien fait( et dans les temps) ainsi que Ümü pour sa gentillesse et son efficacité : c’est grâce à son envoi régulier de photos que nous avons pu suivre l’avancée des travaux cet hiver.
03 avril
Flottera, flottera pas ?
Aujourd’hui c’est la mise à l’eau. Epreuve de vérité pour le presse-étoupe : Vanille encore calée sur ses sangles, JP surveille anxieusement la pièce lorsque le bateau repose enfin sur l’eau et que le moteur tourne : « l’ai-je bien remontée ? »
Mais oui, notre cap’tain préféré a encore fait du bon travail : pas une goutte d’eau !
Reste à ranger l’intérieur, préparer la couchette… et il est l’heure de rejoindre Guy – le belge du Congo- et Anne-Marie la marseillaise, pour un apéro sur leur catamaran Kintukani. Ils font le rallye avec nous et partent bientôt rejoindre Agapanthe et un autre bateau pour le démarrage du rallye EMYR à Istanbul. Quant à nous nous les rejoindrons à Kusadasi (prononcer kouchadassi) à 40 milles au nord de Didim.
1er avril
comme un ... poisson ?
A plat ventre au dessus du moteur, notre vaillant capitaine entreprend de changer le presse-étoupe (type joint tournant pour les connaisseurs)une pièce maîtresse du bateau car c’est par là que passe l’arbre d’hélice. Son bon état est primordial pour l’étanchéité (à Mykonos nous avons retrouvé les fonds pleins d’eau jusqu’aux planchers, cette pièce fuyant à cause des concrétions qui sont remontées, empêchant le bon contact des pièces. Heureusement que nous ne nous étions absentés que 2h ! c’est comme ça qu’on retrouve son bateau au fond de l’eau !)
L’ajustement est délicat, prends ton temps JiPi. En bateau tout prend toujours au moins 2 fois plus de temps que prévu.
derniers travaux : changement des anodes
la mise en place des stickers est une affaire de pros...
et voilà le travail !
31 mars
Mais où est passée VANILLE ? Elle est si resplendissante que nous avons du mal à la reconnaître ! on en est tout retournés !!!
« she’s shinning » nous avait prévenus Ümü, la charmante responsable du chantier Selmar.
En effet la coque et le pont repeints (couleur … vanille), elle brille tel un miroir, dans lequel se mire son voisin TUBALCAIN.
L’intérieur a reçu lui aussi un petit lifting avec ses hublots et leur encadrement de bois neuf.
après
préparation
de la coque et du pont
coque repeinte
30 mars
Nous voici de retour au marché égyptien. Au stand n°14, chez « Pinar », Ibrahim qui a fait ses études à Aix en Provence et dont le bagout n’a d’égal que sa gentillesse, nous conseille sur le choix des épices, des fruits secs, des tisanes et des loukoums (Turkish Delight « Hazer Baba »)
Nous repartons lestés de quelques kilos supplémentaires… dans le sac, pas sur nos hanches –du moins pour l’instant-
Tout à côté le marché aux fleurs et aux oiseaux.
On peut aussi y acheter des sangsues qui guérissent des maux de tête, des varices … et des hémorroïdes !
Aujourd’hui il pleut et l’orage gronde sur Sultanahmet, pour le plus grand bonheur des vendeurs de parapluie.
Il est l’heure de récupérer les bagages et de prendre le taxi pour « l’autogar » ; C’est vendredi et il pleut : la circulation est dense. Le propriétaire de l’hôtel – Medhi Barradi a fait ses études au lycée français- nous explique qu’il peut parfois mettre 4h pour faire les 10 km qui le séparent de chez lui, de l’autre côté du pont ! Heureusement nous n’ allons pas de ce côté et nous ne mettrons qu’une heure au lieu des 20 min habituelles.
Le car s’est avéré le moyen le plus pratique et le moins onéreux pour nous avec notre excédent de bagages : nous arrivons 12h après à Didim (l’avion, lui, atterrit à Bodrum, à 130 km). Attila nous accueille pour nous transporter au chantier, impatients de revoir VANILLE...
29 mars
Il est temps de s'approcher de cet Orient si proche et qui va nous accueillir pendant quelques mois
donc, "Grande croisière" aujourd’hui : nous naviguons sur le Bosphore ! Le ciel est bleu, enfin !
Nous admirons ainsi d’un autre point de vue Topkapi ou Ste Sophie et toute la Corne d’Or.
De l’autre côté la tour Galata domine le quartier Pera.
Quelques somptueux palais bordent les rives dont le palais Dolmabahçe, siège du pouvoir impérial au XIXème siècle.
Côté asiatique ce sont des résidences d’été d’inspiration byzantine.
Léandre,
(en turc :Kız Kulesi (Tour de la Fille)
construite en 408 avant J.-C. par le général athénienAlcibiade pour contrôler les mouvements des navires perses dans le détroit du Bosphore (wikipédia)
La tour a été en vedette dans le film de James Bond (encore lui !) Le Monde ne suffit pas.
pour les légendes sur Léandre c'est par ici : http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_de_L%C3%A9andre
Musées archéologiques
Petite visite culturelle au musée de l’ancien orient : nécropoles, tombe d’Alexandre ou de Satrape, etc.
le buste d'Hadrien...
Le musée du kiosque en faïence nous permet d’admirer lessuperbes céramiques seldjoukides et ottomanes.
Le soir nous terminons par un excellent repas au restaurant « Albura Kathisma » à Sultanahmet (près de la mosquée bleue (n° tel. +90 212 517 90 31))
Le « Kuzu firin » = tendre gigot d’agneau et purée ou le poulet mariné et pané qui fond dans la bouche . et en dessert un « «kazandibi », flan au lait caramélisé.
A côté se trouve un ancien palais byzantin datant du 4ième s. avant JC, que Lee, un serveur du resto nous fera en partie visiter.
les mouettes ottomanes sont aussi insolentes que les bretonnes !
28 mars
Pendant 4 siècles (1475-1855), le palais du Topkapi fut la résidence des sultans.
Une succession de cours et de pavillons hétéroclites compose cette ville-palais.
Pour nous éblouir, rien de tel que la salle aux trésors (pas de photo mais vous pouvez aller voir là https://muze.gen.tr/Museums) : joyaux, perle, or, pierres précieuses, le célèbre « poignard de Topkapi » et autres diamants connus ( ?)
La 1ère cour bruisse encore du fracas des armes des janissaires, ces soldats d’élite, et peut être aussi du sifflement de la lame du bourreau s’abattant sur leur cou (charmante époque où le bourreau ne risquait pas le chômage !)
« bienvenue au harem… pour l’éternité », c’est ainsi qu’étaient accueillies les jeunes femmes arrivant au harem. Elles y restaient confinées jusqu’à la mort du sultan (pas de panique, à sa mort elles étaient mariées à des dignitaires de l’empire), gardées par des eunuques noirs. Ici c’est un dédale de salles décorées, entourant la chambre de la « sultane-mère ».
On imagine toutes les intrigues dont ces murs ont été témoins de la part de ces femmes pour devenir épouses (4 max), concubines, odalisques ou heureuses ( = mères d’un enfant princier permettant d’espérer devenir un jour sultane-mère)
prison dorée ?
La chambre du sultan aux mosaïques admirables bruisse du ruissellement des fontaines censées couvrir le bruit des royaux ébats amoureux …
La Corne d’Or quittée par le pont de Galata, c’est un autre Istanbul, plus moderne, qui commence.
Nous allons jusqu’au bout de la ligne de tram et prenons le funiculaire pour monter jusqu’à la place Taskim. Commence alors la longue descente de la rue piétonne « Istiklâl Caddesi », bordée de magasins modernes comme dans toutes les grandes villes du monde !
De beaux bâtiments poussièreux témoignent de l’ancienne splendeur du quartier. L’avenue est coupée de passages où l’on trouve des petites boutiques ou des cafés fréquentés par la jeunesse stambouliote (le lycée français n’est pas loin) – voire des cabarets louches-
Dans la libraire voisine où plane l’ombre de Pierre Loti, le livre de poche en français se négocie à 18 € !
Le vieux tram rouge brinquebalant qui n’est pas sans nous rappeler celui de Lisbonne, est le seul engin autorisé à descendre et monter la rue.
Nous prenons le temps de déguster un vrai café turc.
La tour génoise tu vaincras !
Heureusement c’est grâce à un ascenseur moderne que nous atteignons le 7ième étage de ce donjon du XIIIème siècle haut de 68m. Encore deux petits étages à pied pour profiter du panorama magnifique sur la Corne d’Or et le Bosphore.
Allez JiPi, courage, on y va ? OK. Malheureusement le balcon est étroit et encombré, situation peu favorable pour qui soufre du vertige ! Heureusement le bar est protégé et c’est à l’abri de ses vitres que notre héros peut contempler le coucher de soleil…
On ne vainc pas à tous les coups.
avant le coucher de soleil et après la pluie
quelques minutes plus tard ...
et la corne devint d'or ...
Nous regagnons fourbus notre petit hôtel pour ressortir manger dans ce qui pourrait devenir notre « cantine » (un resto fréquenté principalement par d es Turcs conseillé par Yusuf -prononcer Youssouf)
27 mars
Sommes arrivés à Istanbul à 01h ce lundi matin chargés de 100 kg de bagages !- dont 5kg de vêtements, des conserves (pas de porc ici…), une annexe neuve et du matériel pour Vanille.
Accueil très sympathique par Yousouf de l’hôtel AHMET EFENDI EVI (recommandé par le guide du routard). C’est un petit hôtel très propre et confortable à 10 min à pied des principaux lieux touristiques du vieil Istanbul (Sultanahmet) Le quartier est en pleine rénovation et les vieilles maisons en bois côtoient les hôtels fraîchement refaits.
6 à 7 à la Mosquée Bleue.
Construite sous le règne du sultan AHMET 1er pour surpasser en splendeur la basilique Ste Sophie (qui, elle-même devait surpasser le légendaire temple de Salomon), elle doit son nom aux peintures couvrant les voûtes et aux carreaux de faïence tapissant les murs.
Autrefois lieu de départ des pèlerins pour la Mecque, elle est dotée de 6 minarets(difficiles à photographier en même temps !) – ce qui indigna les religieux pour qui aucune mosquée ne peut être supérieure à la Ka’ba de la Mecque. Pour les calmer le sultan dût offrir un 7ème minaret à cette dernière !
C’est du haut de son « minbar » (la chaire) que le sultan Mahmut II proclame la dissolution du corps des janissaires ( 7 000 furent massacrés !)
Inaugurée en décembre 537 par l’empereur Justinien, Hagia Sophia demeurera le plus grand édifice de la chrétienté jusqu’à sa transformation en mosquée en 1453. 10 000 ouvriers et environ 6 ans furent nécessaires à son édification.
De l’extérieur elle semble assez massive. Vue de l’intérieur, la coupole est immense et d’une hauteur impressionnante.
il reste quelques vestiges iconiques qui n'ont pas été détruits par la transfomation en mosquée...
C’est dans la Citerne-Basilique que furent tournées certaines scènes du film.
Nous déambulons au dessus des eaux, où se mire une forêt de colonnes (336) nimbées de lueurs mystérieuses…
à la base de deux de ces colonnes, une tête de Méduse, démon du monde souterrain, (à l’envers pour conjurer le sort) nous regarde fixement. Mais elle ne réussira pas à nous pétrifier ! même pas peur !
Mais pas l’ombre d’un James Bond ici…
Bain de foule dans cet immense labyrinthe de ruelles couvertes où se mêlent les boutiques de bijoux, vêtements ou babioles diverses. Un véritable village, bourdonnant d’activité. Il faudrait des heures pour explorer tous les mystères.
Comme il est tard et que nous sommes fatigués, nous en ferons seulement le tour. Des jardins nous profitons de notre première vue sur la Corne D’or.
De bonnes odeurs d’épices en bonnes dégustations de lokoums, tout ici nous réjouit les sens, les couleurs n’étant pas de reste ni les bruits…
Le pont de Galata n’est pas loin, mais il attendra notre visite demain.