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Bozburun est un charmant petit port et le restaurant "Lokum Manti Evi" (place Ataturk)propose une spécialité de raviolis locaux -les "manti" (prononcer manteu) servis avec une sauce au yahourt. Délicieux !
l'or d'ORHANIYE : nous mouillons en face de Marti Marina derrière l'îlot Kale surmonté d'un fort byzantin. [36°45'59N : 028°07'44 E]
dure, dure, la vie
fort byzantin gardé par les lapins ! nous en verrons des dizaines sur la plage.
tiens, vla laaa Suis' !
5 milles plus loin, la baie profonde de Selimiye nous tend les bras
[36°42'51 N/ 028°05'35 E]
on dirait un lac suisse avec l'eau à 28° et les chèvres remplaçant les bouquetins !
une sieste le c... dans l'eau, ça vous tente ?
JiPi opte pour le bricolage...
Le resto « Luna Begonville »(= bougainvillées) offre son quai et ses pendilles en échange d’un repas face aux bateaux.
La petite bourgade est touristique mais avec goût…
23 Kokabahçe [36°41’88 N/ 028°00’51 E]
le paradis des chèvres ?
C’est une jolie baie encaissée. Au fond une plage avec chèvres, un restaurant « Sailor’sParadise », un ponton et quelques coffres, pas d’accès par la route.
Accueillant…
24 Daça
Petit port sympa. On mouille sur ancre et on s’amarre au quai. Ici on paie une somme raisonnable et c’est Tutu qui fait restaurant ! Champagne offert par Christian et baron d’agneau-pdt sautées confectionnés pas Simo. Excellent.
Nous voici en route pour Ekinçik (36°41’62N/028°37’33 E) risée Yanmar. A 7 milles de l’arrivée, grand coup de frein !
Je me précipite sur la manette des gaz pour mettre au point mort. Un essai de moteur débrayé confirme nos craintes : il y a quelque chose dans l’hélice !
Comme notre échelle de bain n’est pas réparée JP hésite à se mettre à l’eau (il y a un peu de houle) et nous décidons de pousser jusqu’au port à 3 nds avec le gênois. Tutu reste sagement à nos côtés, au cas où …
L’arrivée au ponton se fait sans encombre grâce au marin qui nous freine avec son annexe. Et voilà Christian qui nous présente un superbe sac en plastique tissé (il s’est défait de l’hélice lors de l’arrêt de Vanille), que nous pouvons ajouter à notre collection.-pas de photo cette fois de l'objet du délit-
Encore un « ponton-restaurant » très utile pour laisser le bateau et aller visiter Kaunos et les tombes lyciennes de Daylan.
La crique est dominée par les falaises et il faut grimper pour trouver les sanitaires dans une jolie maisonnette cachée par les oliviers. On chausse des socques de bois pour y entrer !
Le resto est encore plus haut (le repas se mérite) avec vue sur la baie.
Bon repas dans un décor rustique bien travaillé.
17 : faut pas dé « kaun »er !
Nous louons un « promène-c… » à 5 pour Dalyan
Belle grotte avec Stalactites
Plage aux tortues de son vrai nom Iztuzu. Les bébés tortues sont déjà parties, il reste quelques « vieilles » qui sont restées dans la lagune, nouries par les pêcheurs pour le plus grand plaisir des touristes.
traces des bébés tortues
un des Crabes bleus qui fera notre régal ce soir à l'apéro
Remontée dans les roseaux.
Barrage de pêche appelé "Dalyanlar"
Au pays des "petits hommes verts"
le site de Kaunos( ou Caunus) : ce port, fondé au IX ème S. Av J-C, se retrouve à 5 km de la mer à cause des alluvions de la rivière Dalyan. Dans l'Antiquité, ses habitants avaient le teint verdâtre couleur due sans doute au paludisme héritée de la proximité des marais !
au loin, la mer...
tombeaux rupestres en face de la ville de Dalyan : ce sont des tombeaux de style LYCIEN dont la façade évoque des temples.
Départ à 6h pour faire les 50 milles qui nous séparent de Tutu…
la plage de Patara, une des plus grandes du Sud de la Turquie (25 km)
Le vent se lève portant lorsque nous entrons dans la baie de Fethiye.
Nous mouillons au ponton du restaurant Yacht Classic Marine où nous sommes accueillis par JY. Et, surprise, notre voisin n’est autre qu’Awatea (encore un EMYRIEN) mais nous n’aurons que le temps de saluer John car il part au mouillage.
L’amarrage coûte 130TL mais seulement 30TL si on mange au resto (TB) : à deux c’est avantageux !
Piscine et beaux sanitaires ici aussi...[chaque fois que l'on entre dans un port on pense à nos "beaux" sanitaires des ports français ...]
Nous fêtons nos retrouvailles sur Tutu avant de partager un bon repas convivial
Nous serions bien restés plus longtemps dans ce paradis mais il nous faut rejoindre Tubalcain à Fethiye où nos amis Simo, Jean-Yves et Christian nous attendent pour entamer une nouvelle «de conserv’s navigation »
Nous sommes heureux de les retrouver enfin.
Une première étape nous mène à Kas Marina, avec le vent dans le nez jusqu’à l’entrée dans la baie où nous pourrons tirer quelques bords avec 15 nds de vent bon plein.
La marina est presque vide, il y a de la place pour manoeuvrer entre les pontons! Un plongeon dans la belle piscine nous délasse avant le repas et le repos (demain on se lève tôt)
Nous voici de retour en Turquie après deux mois en France -au frais, quoique.. .- il y eut tout de même quelques chaudes journées. Nous avons profité à fond de nos petits enfants et nous goûtons maintenant un repos (!) bien mérité dans les eaux chaudes de la mer turc'oise
Arrivés le 09 sept au matin à Finike, nous entamons les préparatifs de la croisière. Quelques petits bricolages dont le démontage de l’échelle de bain dont la fixation a été endommagée en Israël (provocant une entrée d’eau à la gîte) Malheureusement les écrous ne sont pas accessibles et le remontage s’avère donc problématique ! JP se contente de reboucher les trous au « sicca » car nous ne voulons pas nous attarder à Finike : on n’est pas là pour passer le temps à bricoler …
Nous avons la surprise un matin de reconnaître Nymphéa à Micheline et Michel, des Emyriens. Ils sont en route pour Chypre où ils hiverneront (nous projetons de faire cela l’an prochain
13 le petit Morbihan
Première étape dans la baie de Kekova, site magique que nous avions entrevu lors de notre premier passage - mouillage à couple de Agapanthe- avant d'arriver à Goçek.La baie est ponctuée d’îlots et de presqu’îles. On se croirait un peu dans le Golfe avec l’eau juste un peu plus chaude... et pas de marée ! Mouillage au même endroit (à Gokkaya et plus exactement derrièreAshil Adasi (36°12’58N/029°53’72 E)
Il y a un nombre assez conséquent de Gülets qui font la "croisière bleue" dans ces sites enchanteurs.Mais pas trop de nuisance: une seule mettra sa musique le soir. Supportable ...
Comme il y a une source au fond du mouillage l'eau est "mitigée" avec des courants froids et chauds qui font comme une douche écossaise !
Pas de vent, donc départ à l’heure habituelle (4H pour ceux qui n’auraient pas suivi) et moteur pendant presque 15h (juste un petit intermède à la voile)
La grande marina est presque vide de voilier, notre arrivée va un peu l’étoffer.
Allons à Mersin, pêcher la sardine...
La ville de Mersin compte 1 600 000 habitants mais la voile n’est pas encore démocratisée et le tourisme nautique seul peut pour l’instant faire tourner la marina. Avis aux amateurs… il y a tout sur place : bars animés, restos, boutiques de luxe mais pas de shipchandler !
Pour aller au port de pêche, à 7 km, il faut prendre le « dolmus ». En s’enfonçant dans les ruelles on trouve un « bazaar », du poisson (des sardines ?) et de la viande. Séance coiffeur pour les filles…
la réception et la cérémonie des drapeaux
spectacle
rien de tel qu'un petit rock pour digérer !
... au clair de la lune
et pour se remettre de ces agappes un petit tour à la belle plage devant un chateau de conte de fée.
le dress code : "smart" !!!
politique et religion
Nous devons partir le 05 juin pour Jounieh au Liban : 180 milles (ça fait 36h à 5nds de moyenne et en route directe) et la météo prévoit du Sud (mettre une carte Google) ce qui risque d’allonger la route au près. Et comme il faut arriver à une heure précise il va falloir prendre ses précautions…
... info... info... info...
Les autorités libanaises ne veulent plus nous recevoir ! on ne sait pas si c’est une querelle de personnes – entre le manager de la Marina, chrétien, et un politique musulman – ou une affaire politique parce que le Rallye doit ensuite rejoindre « l’ennemi » Israël et que la Syrie a fait pression ???
Du coup nous restons un jour de plus à Mersin puis retournons à Karpas avant de faire route sur Famagouste.
Nous partons, c’est une habitude maintenant, à 4h30 du matin vers le port de pêche de Bozyazi. Le vent portant de 15nds monte à 25 nds avant la pointe Anamur (la pointe la plus Sud de la Turquie). Vanille file ses 6 voire 7 nds sans problème. Agapanthe nous double toutes voiles dehors (génois et « ballooneur »-spécialité Amel !- en ciseaux). Mais après la pointe, les bateaux nous précédant nous avaient prévenus, ce sont des rafales à 40/45 nds qui nous attendent… Nous avions réduit la toile avant, heureusement. Agapanthe a un peu trop attendu mais Marie-Christine et Christian sont des marins avertis et ils connaissent bien leur bateau !
Vanille et Agapanthe II
Nous mouillons cul à quai. Pas d’eau, une seule borne électrique avec 2 prises pour tout le quai, mais avec les rallonges et les prises multiples on s’arrange. Un petit bâtiment spécialement construit pour notre arrivée abrite deux douches et 2 WC.
Le soir du 24 nous nous régalons d’un délicieux repas de poisson préparé par les pêcheurs. Cela change des éternelles « köfte » ( boulettes de viande) ou autre poulet grillé.
musique locale bien différente des orchestres contemporains des autres marinas (très bons au demeurant)
rien de tel qu'un bon repas entre amis !
25/26 mai Tasucu [ 36°18.6 N/ 33°53.6 E]
Pour changer nous dérapons à … 4H30.
Le vent est portant à 20/25 nds avec une houle de l’arrière assez désagréable.
Temari et Kintukani
Le vent étant monté à 30 nds dans le port les Gullets n’ont pas pu se déplacer pour nous faire de la place. Heureusement le port de commerce voisin nous accueille au mouillage par 10 m de fond.
lever de soleil sur le mouillage
Le lendemain matin,la place est faite et nous voici mouillés c.à.q. Agapanthe se glisse à côté de nous (bien serré !) mais tous n’aurons pas cette chance : les derniers arrivés sont contraints de se mettre à la pointe de deux bateaux ou de s’amarrer aux pêcheurs.
Neville de Tara Lee fait un excellent DJ à la soirée repas. Les Beatles sont à l’honneur.
Longue attente pour récupérer les passeports et nous nous couchons à minuit.
19 à 21 mai : excursion en Cappadoce, au coeur de la steppe anatolienne
Ce matin encore il faut se lever à 4h, faudrait pas que ça devienne une habitude !
Cette fois c’est le bus qui nous emmène pour une excursion en Cappadoce., au cœur de l’Anatolie centrale.
Nous ne verrons pas grand-chose de la montagne traversée (monts Taurus) car le sommeil à gagné les plus résisitants mais le guide nous apprend que loups, ours, aigles et autres bêtes sauvages sont encore présents dans les vallées reculées.
Nous commençons par la ville de Konya, célèbre pour ses derviches tourneurs dont le fondateur, le maître soufi Mevlana, a son tombeau ici.(on dit que 5 pélerinages ici valent un pèlerinage à la Mecque ! c’est dire qu’il y a du monde !)
le site est surtout fréquenté par des femmes, aucun problème pour les prendre en photo : ce sont elles qui le demandent...
La Cappadoce est un plateau volcanique formé par 3 volcans qui y ont déposé une couche de tuf tendre et de la lave de basalte plus dur. L’érosion due au vent et à la pluie a façonné des paysages extraordinaires. Les cheminées de fée – le bloc de basalte protège une partie du tuf de l’érosion.
Lorsque le bloc de basalte s’effondre les cônes s’arrondissent et finissent par disparaître. Certaines ont des formes évocatrices : champignons, phoques, requins, dromadaire…
Nos petits enfants ne verront peut être plus grand-chose de ces formations, vu la rapidité de l’érosion (et cela ne fait que quelques années qu’on protège les sites…)
Habitations troglodytes
Depuis les premiers temps les habitants ont creusé la montagne, pour se protéger du froid ou du chaud, pour conserver les aliments ou, dans le cas des premiers chrétiens, pour se cacher des romains qui les capturaient pour en faire des esclaves.
Certaines furent habitées jusquen 1970
On se croirait chez les Barbapapa
Cinq…ante minutes en ballon
Encore un lever à 4h…mais c’est, comme toujours, pour une bonne cause.
Tout le monde est excité ce matin : nous survolons la Cappadoce en ballon ! même JiPi qui a le vertige a pris sont courage à deux mains (et même un peu plus) et nous voici dans la nacelle qui s’élève lentement nous offrant un spectacle époustouflant.
plus de 100 ballons s'élèvent peu à peu
Je me tais et laisse parler les images…
Le tuf blanc est coloré de rose, rouge, jaune selon les sels qu’il contient.
Les couleurs diffèrent aussi en fonction de la saison et de l’éclairage. Les amateurs font le voyage les 4 saisons !
Pigeonniers/ : la fiente des pigeons servait d’engrais et de combustible.
la Cappadoce est aussi le berceau de la chrétienté et l'on trouve de nombreuses églises rupestres
Ville souterraine de Seralti : une autre façon de se protéger des envahisseurs dans les plaines où aucune montagne ne permet de se cacher.
De nombreux étages (jusqu’à 20 ?) contenaient de quoi accueillir jusqu’à 30 000 personnes. Etables, cuisines, chambres, toilettes, églises, puits, moulins… tout était prévu.
Les galeries se fermaient à l’aide de portes rondes en pierre.
une poterie locale
Et Han !
A partir de Konya, nous parcourons une partie de la route de la soie qui menait en Perse. Tous les 40km –à une journée de marche- se trouvait un caravansérail (han en turc) qui accueillaient et nourrissaient gratuitement les voyageurs pendant 3j maximum. Ces grands cubes blancs d’architecture seldjoukide, aujourd’hui restaurés, sont consacrés aux touristes- mais ce n’est plus gratuit !-
Le soir nous partons en goguette pour un spectacle de danses turques des plus réjouissants (on peut se coucher tard : demain on ne se lève qu’à 6h pour le retour à Alanya.)
photo et video de Anne-Marie, de Kintukani
allez, comme vous avez été sages, vous avez droit à un peu de danse du ventre... euh... apparement ça ne marche pas. je regarde ça de plus près.