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voile - Page 11

  • Kusadasi nous voilà !

    30 avril

     

    C’est parti !

     

    08H nous larguons les amarres, Vanille et nous, impatients de retrouver le large. Direction le mouillage de Çam Limani à 10 Milles au nord de Kuşadasi notre escale de ralliement du rallye.

    Le temps est ensoleillé, la mer est calme, moteur…

     

    Si je vous dis « SAMOS » …

    J’entends certains ignares (ou facétieux ?) répondre « fromage »  ou « vin »!

    Mais ceux qui ont été bien sages sur les bancs de l’école ou ceux qui ont lu Tintin réciteront en chœur : « le carré de l’hypoténuse est égal, si je ne m’abuse, à … » je ne vous fais pas l’offense de vous donner la suite !

    Kapitolinischer_Pythagoras_adjusted.jpgBref, « kalimera PYTHAGORAS !  » puisque nous frôlons ton île de naissance.

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     mouillage de beau temps en face de Samos

     

    Un si joli petit mouillage.

    Nous voici à Çam Limani. La plus grande baie est bordée de grands hôtels et ne nous tente pas. Heureusement juste à côté nous trouvons une jolie petite baie tranquille, avec 2 petits bateaux de pêchous au bord de la plage. Le temps est beau et aucun vent n’est prévu, les fonds sont à 8 m, l’abri semble sûr. Qu’est-ce qu’on va être bien ! Mouille !04 Cam Limani (1).jpg

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    04 Cam Limani.jpg04 Camlimani.jpg

    Tout va bien, l’ancre a croché, JiPi rajoute quelques mètres de chaîne pour faire bonne mesure mais … que se passe-t-il ? Un cliquetis de chaîne, le guindeau qui s’emballe, plouf !!!

    Et voilà le mouillage (60m de chaîne de 10 et une ancre de 16 kg) au fond de l’eau devant un JiPi éberlué

    Explication : le frein du guindeau s’est débrayé (mal serré ?), la chaîne a filé au fond et a arraché l’anneau de sécurité fixé au fond de la baille à mouillage. Ce dernier s’est avéré complètement rouillé.

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    Comme nous n’avions pas mis d’orin ( un bout’ relié à l’ancre et à un flotteur) impossible de récupérer le matériel.

    Il ne nous reste plus qu’à rejoindre Kuşadasi et à trouver un plongeur.

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    Le lendemain c’est chose faite et nous retrouvons notre mouillage grâce à Ali le plongeur (son copain l’appelle « the frog ») que nous emmenons sur les lieux à bord de Vanille – et ça nous a coûté moins cher qu’à Mykonos !

     

    Le lendemain nous retrouvons les 8 bateaux de l’Emyr pour un pot luck, un repas où chacun amène son plat à partager. Le vin et la bière défilent… (on est avec des anglais !) P5020580.jpg

    Nous prendrons vite le rythme british :coktails et BBQ, le dress code étant soit" smart casual" soit " jacket and tie".(ce dernier n'a pas encore été utilisé : seulement dans les grandes occasions !)

     

     la météo selon le bureau du port de Kusadasi :04 meteo turque.jpg

    Fabuleuse Ephèse

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    Fondée selon la légende par Androclès, le fils du roi d’Athènes, 1000 ans avant notre ère, Ephèse fut une prestigieuse cité grecque et un centre économique et commercial de première importance : à l’époque elle possédait un port. Aujourd’hui la mer est à quelques kilomètres et a laissé la place à une plaine fertile où l’on cultive les fruits (dates surtout) et les légumes, dont les artichauts : les turcs seraient grands consommateurs (pour compenser les effets du raki ?)

    Ephèse est aussi la ville natale d’Héraclite considéré comme le père de la dialectique moderne. Un de ses aphorismes : « on ne se baigne jamais deux fois dans les eaux du même fleuve »IMGP8307.jpg

     

     

    Le site, dédié à Arthémis « aux innombrables mamelles » est imposant et certains édifices sont bien conservés.IMG_0232.jpg

     

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    La rue des Courètes



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    Un endroit convivial : Les latrines où les hommes discutaient... à l’aise !


    Le temple d’Hadrien IMGP8318.jpg



    IMGP8327.jpgLa bibliothèque Celsus 

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    statues représentant Sagesse, science, intelligence et Vertu

    Le Nymphée de Trajan (fontaine)IMGP8314.jpg

                        

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              Porte d’Héraclès

     

     



     

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    Le grand théâtre vu de la voie Acadiane

     

    Meryemana, maison de la vierge

    C’est ici que Marie aurait terminé sa vie et serait inhumée.

    On peut emporter un peu d’eau sacrée ( ?) et déposer un vœux dans le mur.

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    Une des sept merveilles du monde !

    Au loin on aperçoit une colonne : là fut le temple d’Artémis dont il ne reste presque plus rien !   ...............................

  • jours d'Avril ou comme le nez de Pinocchio

     la liste Vanille

    • Remonter le gréement : lazy-jack, lazy-bag, GV, génois ;
    • Faire un premier avitaillement : un employé de chez Carrefour nous emmène et nous ramène de la ville
    • Apéro sur Vanille avec nos amis de Kintukani avant leur départ
    • Réparer les filières
    • Démonter le moteur pour changer le joint abîmé par les mécanos de Monastir lors de leur remontage du moteur ( avec l’aide de Hussein du chantier)

    La liste des petites choses à faire qui prennent 2 fois plus de temps que prévu s’allonge, s'allonge,s'allonge ... et on ne vous ment pas !

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     mais où se cacha l’eau ?

    Un bon coup de jet d’eau sur le pont nous oblige à constater que le changement des hublots n’a pas résolu tous nos problèmes d’entrée d’eau !

    On pense avoir enfin trouvé le coupable et JiPi s’emploie à boucher au Sica les trous de vis incriminés. En attendant que ça sèche.

     

    Elle est passée par ici, elle repassera par là !

    Hélas l’orage qui s’abat le lendemain sur nous nous force à constater que nous ne sommes pas au bout de nos peines. On sait par où ça sort mais difficile de cerner avec précision le lieu de pénétration ! Gros coup de déprime soudain. Orage, ô désespoir ! Bah l’orage s’éloigne, demain il fera beau et on va finir par y arriver (et là on se dit qu’on a quand même bien fait de partir si tôt de Nantes)

        17 avril 

         Arrivée de Jean-Yves sur Tubalcain.

     Ns sommes contents de retrouver notre copain. Pendant le repas au restaurant de la marina (c’est bon, le service est agréable et on a une ristourne de 20% !) les « hommes » préparent le programme de travail sur Tutu…

     

    18 et 19 avril

         Coup de chien sur Didim

    Nous avons droit à 2 jours de tempête avec des pointes à 45 nœuds dans le port la première nuit. Vanille tire sur ses amarres et se penche dans les rafales ! on est un peu chahutés mais c’est surtout le bruit qui empêche de dormir : grincement (voire couinements) des amarres, tintement des drisses dans les gréements voisins, sifflement du vent et crépitement de la pluie sur le pont … mais pas d’eau dans le bateau, on croise les doigts.

    Pendant que JP aide JY à changer les vannes de WC sur Tutu, je peaufine mon blog bien à l’abri dans la chambre d’hôtel de JY,

    allez, on vous offre quelques petites fleurs :003b didim marin (1).JPG

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    Nous retrouvons Adrien de Guidel (près de Lorient) sur « Birvidic » un Bavaria 36 que nous avions rencontré à Lisbonne puis à Madère en 2009.

     



    Pose des nouveaux capots, montage de la nouvelle annexe… qu’est-ce qui n’est pas nouveau sur Vanille... à part les propriétaires ?

     petit tour d'essai sur la belle annexe neuve, histoire de faire tourner le hors bord et de faire quelques photos003 Vanille Didim (12).JPG

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    vanille chantier (42).JPGvanille chantier (44).JPG



    les "gulet" se font refaire une beauté avant l'arrivée des touristes


    22 avril

    003b didim marin (3).JPG     A la santé de François !

    Heureusement que JY a la télé dans sa chambre : nous pouvons suivre la soirée élections sur TV5monde… un coup de whisky à la santé du gagnant du jour !

    bon c'est pas une rose, mais on fait comme si...

     


    25 avril

    Tubalcain a rejoint sa place à quai, à côté de Vanille toute heureuse de retrouver son copain de navigation.

     

  • Le vaillant petit tailleur.

    Le comité d’organisation du rallye nous a fait savoir que, dans certaines réceptions, la veste et la cravate était de rigueur chez chez messieurs, Or cela ne fait pas partie de la panoplie du bord ! Nous avions pensé trouver notre bonheur sur place et n’avions pas voulu nous surcharger avec cela au départ de Nantes !!!

    On nous conseille un centre commercial près de Söke, ville distante de 45km de Didim.

    Nous voici donc dans le dolmus (petit bus de 35 places) à destination de Söke.

    1H30 plus tard … nous voici arrivés ! nous avons eu le temps d’admirer le paysage : des étendues de cailloux (ce qui pousse le mieux ici) un petit port de pêche au bord de la lagune, des cabanes délabrées devant lesquelles picorent des poules faméliques et des coqs déplumés, des champs de céréales verts piqués du rouge des coquelicots et du jaunes des marguerites, de modestes villages …

    Nous nous attendions à un centre commercial type « marques avenue », déception !

    6 belles boutiques en rase campagne Benetton, Levi’s, Adidas,etc.  des chemisettes, des shorts et des jeans à gogo, mais de vestons, point !

    10 min plus tard nous revoici dans le dolmus pour Didim.

    Au centre ville on nous conseille les alentours de la mosquée. Cette fois c’est sûr on va trouver. Des opticiens, des restos, des fringues d’été, des survêt’s, des épiceries, des bijouteries, des drogueries… mais où s’habillent-ils donc les « didimois » ?

    tailleur.gifSoudain une enseigne attire l’œil de JiPi , ne serait-ce point un tailleur, là bas ? allez on tente le coup. Bon, mais ce n’est pas pour un mariage, va-t-on pouvoir lui expliquer ce qu’on veut ?

    Bien sûr il ne parle pas le turc, ça va être coton ! mais pas de panique, un coup de téléphone et voilà un jeune homme sensé parler anglais qui rapplique. Comme on n’arrive pas à se faire comprendre, un deuxième coup de tel. et voici un autre jeune homme plus « compréhensible ». Pas question de faire du sur-mesure car il n’y a pas de modèle – et puis il est un peu tard pour ça : on part lundi matin – oui je sais, on aurait pu s’y prendre plus tôt mais il y avait tellement de choses plus importantes à faire …

    Bref on finit par trouver un costume qui fera l’affaire, les retouches seront prêtes pour demain. 583px-TailoringFirstFitFront01.jpg

    Tope là ! on discute un peu le prix, par principe. ( 100 € le costume chic et pas cher) et pendant que JiPi se change, le tailleur m’offre en cachette une superbe cravate bleu électrique, il va être beau comme un camion notre JiPi !

    Ils sont vraiment gentils ces turcs, prêts à se mettre en 4 pour nous aider, nous avons eu maintes occasions de le vérifier.

  • fin de chantier

     

    2 avril

    Les ouvriers terminent les travaux : antifouling, soudure d’anneaux aux chandeliers, peinture des entourages de hublots, nettoyage…

     

    Une petite fête en fin d’après-midi réunit tout le monde et nous permet de remercier les ouvriers du chantier SELMAR, Selim, Asan, Hussein et les autres pour leur travail bien fait( et dans les temps) ainsi que Ümü pour sa gentillesse et son efficacité : c’est grâce à son envoi régulier de photos que nous avons pu suivre l’avancée des travaux cet hiver.

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    mise à l'eau

     

    03 avril

     

      Flottera, flottera pas ?

     

    Aujourd’hui c’est la mise à l’eau. Epreuve de vérité pour le presse-étoupe : Vanille encore calée sur ses sangles, JP surveille anxieusement la pièce lorsque le bateau repose enfin sur l’eau et que le moteur tourne : « l’ai-je bien remontée ? »

     

    Mais oui, notre cap’tain préféré a encore fait du bon travail : pas une goutte d’eau !

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     à poste (K61)

     

    Reste à ranger l’intérieur, préparer la couchette… et il est l’heure de rejoindre Guy – le belge du Congo- et Anne-Marie la marseillaise,  pour un apéro sur  leur catamaran Kintukani. Ils font le rallye avec nous et partent bientôt rejoindre Agapanthe et un autre bateau pour le démarrage du rallye EMYR à  Istanbul. Quant à nous nous les rejoindrons à Kusadasi (prononcer kouchadassi) à 40 milles au nord de Didim.

     

     


  • On ne se presse pas pour le presse-étoupe

                       1er avril

    comme un ... poisson ?

    A plat ventre au dessus du moteur, notre vaillant capitaine entreprend de changer le presse-étoupe (type joint tournant pour les connaisseurs)une pièce maîtresse du bateau car c’est par là que passe l’arbre d’hélice. Son bon état est primordial pour l’étanchéité (à Mykonos nous avons retrouvé les fonds pleins d’eau jusqu’aux planchers, cette pièce fuyant à cause des concrétions qui sont remontées, empêchant le bon contact des pièces. Heureusement que nous ne nous étions absentés que 2h ! c’est comme ça qu’on retrouve son bateau au fond de l’eau !)

    L’ajustement est délicat, prends ton temps JiPi. En bateau tout prend toujours au moins 2 fois plus de temps que prévu.

     derniers travaux : changement des anodes

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    dernière couche d'antifoulingP4020520.JPG




    la mise en place des stickers est une affaire de pros...

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    et voilà le travail ! 

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  • ENFIN ! La voilà !

    31 mars

    So shinning !

    Mais où est passée VANILLE ? Elle est si resplendissante que nous avons du mal à la reconnaître ! on en est tout retournés !!!

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    « she’s shinning » nous avait prévenus Ümü, la charmante responsable du chantier P3310513.JPGSelmar. P3310511.JPG


    En  effet la coque et le pont repeints (couleur … vanille), elle brille tel un miroir, dans lequel se mire son voisin TUBALCAIN.

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    L’intérieur a reçu lui aussi un petit lifting avec ses hublots et leur encadrement de bois neuf.                        

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    après



    vanille avant.JPGvanille avant (1).JPG


    préparation    
    de la coque  et du pont



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             coque repeinte

  • Turkish Delight

    30 mars

     Marché aux épices, palais des délices …

    Nous voici de retour au marché égyptien. Au stand n°14, chez « Pinar », Ibrahim qui a fait ses études à Aix en Provence et dont le bagout n’a d’égal que sa gentillesse, nous conseille sur le choix des épices, des fruits secs, des tisanes et des loukoums (Turkish Delight « Hazer Baba »)004 bazar egyptien blog.JPG

    Nous repartons lestés de quelques kilos supplémentaires… dans le sac, pas sur nos hanches –du moins pour l’instant-

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    Tout à côté le marché aux fleurs et aux oiseaux. 

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     On peut aussi y acheter des sangsues qui guérissent des maux de tête, des varices … et des hémorroïdes !016 baazar egyptien (10).JPG

    La longue nuit

    Aujourd’hui il pleut et l’orage gronde sur Sultanahmet, pour le plus grand bonheur des vendeurs de parapluie.

    Il est l’heure de récupérer les bagages et de prendre le taxi pour « l’autogar » ; C’est vendredi et il pleut : la circulation est dense. Le propriétaire de l’hôtel – Medhi Barradi a fait ses études au lycée français- nous explique qu’il peut parfois mettre 4h pour faire les 10 km qui le séparent de chez lui, de l’autre côté du pont ! Heureusement nous n’ allons pas de ce côté et nous ne mettrons qu’une heure au lieu des 20 min habituelles.

    Le car s’est avéré le moyen le plus pratique et le moins onéreux pour nous avec notre excédent de bagages : nous arrivons 12h après à Didim (l’avion, lui, atterrit à Bodrum, à 130 km). Attila nous accueille pour nous transporter au chantier, impatients de revoir VANILLE...