ça déménage à Limnos

90 milles pour rejoindre LIMNOS, l'île le plus au nord que nous visiterons cette année.

 

 

La baie de Ormo Kondia nous accueille à 1h du matin. Agapanthe est arrivée il y a 2h, tout dort à bord mais la flash light nous fait des clins d’œil.  A demain !

10 milles nous séparent du port de Mirina dominé par son fidèle... Kastro (!)

 

 L'enfer du Nord !

De gros nuages noirs se profilent à l'horizon. Plus de place à quai, 4/5 bateaux dans la baie ... Le premier mouillage n'est pas bon : trop près de la zone d'évitage des ferries nous dit-on. OK on "démouille" et on remouille plus près de la plage. A peine la pioche posée, l'orage fond sur nous comme un aigle sur sa proie et se déchaîne : ça tonne, ça zèbre, ça mouille et ça souffle -rafales à 40 nds- en quelques minutes nous voilà transis "vent de noroît, sors ton surroit " ah oui mais la météo n'avait rien prévu !

Bref, nous voici chahutés grave ... L'ancre tient bon, le roseau plie. Oups, pardon, j'étais encore avec Ésope et La Fontaine !

le voilier devant nous dérape et talonne. On craint qu'il n'accroche notre chaîne. Ouf, le voilà parti. Par moment il n'y a que 50 cm sous la quille.

Cela dure 1/4 d'heure ? 1/2h ? plus ? moins ? je suis incapable de le dire. Mais que ça fait du bien quand ça s'arrête !

après l'orage...

Nous voici bientôt séchés, réchauffés, changés et à bord de l'annexe d'Agapanthe pour un repas réconfortant à terre... après l’enfer, le paradis ???

 

 

Quelle est donc cette île derrière laquelle plonge le char d' Helios ?

 

 eh bien, non, ce n'est pas une île mais le Mont Athos à 50 milles de là.

 20 juin

Aujourd'hui est un jour spécial que nous fêterons sur Agapanthe

 

 

 

 ΚΑΛΑ ΓEΝÉΘΛΙΑ !

21/06

plein ouest, le ciel s'embrase sur le mont Athos 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

au kastro les daims paissent paisiblement, indifférents à l'embrasement du ciel !

 

vues sur la baie et le port

  

 

 

 

 

 

 

le dur métier de photographe ...

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

pour nous le compte à rebours a commencé : il est temps de repartir vers le sud. Nous laissons donc à Marie-Christine et Christian le soin de visiter l'île à fond (on sait qu'ils auront de sacrées aventures, mais chut...)

En route donc pour les sporades du Nord !

 

 

en grec, le "b" se prononce "v"

"Longtemps après que les poètes ont disparu..."

Nous voici donc à Lesvos ( Λέσβος), appelée aussi Mytilène, patrie de la poétesse Sappho à qui on attribue le vers ci-dessus.

 

 

50 milles le vent dans le nez (air connu) avant de planter notre pioche à Skala Loutron dans le golfe de Yéra. Superbe mouillage, bien protégé, bien tranquille. L'ancre est bien... ancrée dans la vase, pas de risque... L'eau est chaude, pas de vagues, idéal pour un petit bain.

 

 

une petite marche de 3 km dans les oliviers pour rejoindre le village de Loutra, perché sur la colline. Les vieux squattent le "Kafeneion" de la place, tout en haut et sirotent leur ouzo en regardant le match de la coupe du monde (que des hommes, les femmes sont aux fourneaux -euh... ne rêvez pas, messieurs !- ou à l'église...)

 

 

- Un petit ouzo ? c'est pas de refus ! 

- avec quelques mezzés ? oui, pourquoi pas.

Un pêcheur passant par la flaire la bonne occase et nous propose sa cueillette de praires, ça ne se refuse pas (les coquillages sont si rares ici !)

Arrosées d'un nouvel ouzo c'est presqu'aussi bon qu'avec un muscadet ! il faut consommer local, non ?

 

 

 

 

 

 

Le loueur de voiture nous amène, directement de Mytilène (à 10 km), le véhicule sur le port de Skala.

1ère étape : Mytilène, la capitale. De belles maisons le long du front de mer sinon la ville est animée mais nous ne nous y arrêterons pas.

Le musée de Varia à 3 km nous promet des œuvres du Douanier-Rousseau . Hélas, l'ouverture de ce musée semble bien aléatoire... bref c'est "exceptionnellement" fermé !!!

Le kastro byzantin 

 

 

beau Hamamm en réfection

Dans la partie ouest de l'île se trouve la deuxième plus grande forêt pétrifiée de séquoias.

 

 

Impressionnants ces "bois " d'il y a 20 millions d'années...

l'île Emeraude

Très verdoyante, avec ses onze millions d'oliviers ainsi que d'autres arbres fruitiers  qui couvrent 40 % de l'île, Lesvos est essentiellement agricole.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le golfe de Kaloni, est plus aride : il y pousse surtout des cailloux !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Apotikia, un mouillage sauvage cher à "Maryka"

 

 

 

 

 

 

 à l'entrée du golfe de Kalloni, une plage déserte et caillouteuse, un petit abri désaffecté pour le pique nique et même une douche... 

Le monastère d'Ypsilou perché en nid d'aigle sur un cône volcanique, offre un joli panorama.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

il n'y a pas que des moines ! 

 

 

 

 

 

 

 

 Au creux d'une plaine semée de mausolées se dresse l'immense monastère d'Agios Limonos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gardée par les paons...

 

 

 

 

... l'église principale est interdite aux femmes.

- comment ça ? même sur l'île de Sappho ??? un comble !

le joli port de Molivos, vu du Kastro

Et le port de pêche de Skaminias.

rencontres sur une route déserte... 

 

 

 

 

 

marais salants visités par les flamants rose (pâle)  au fond du golfe de Yera

retour à Skala Loutron pour le bain...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

... et pour célébrer dignement les ... ans de Christian !

γεια μας ! (ya mas)

Le meilleur restaurant que nous ayons fréquenté (à part ceux d'Agapanthe et Vanille !) est à Skala Loutron ! "O Phlisvos" De la variété et de la fraîcheur. L'accueil de Georges et Annabena qui nous servent avec célérité et le sourire est sympathique.

 

 

Skala Loutron vu de la chapelle

 

 

Onasis ? connais pas...

l'appel des sirènes...

Aujourd'hui c'est dimanche et tous les commerces (hors attrape-touristes) sont fermés. Nous qui avions l'intention de faire quelques emplettes avant de partir, nous voici fort marris... Ce sera pour demain ?

Mais passer la journée à regarder les voitures ne nous branche pas trop. En plus demain c'est lundi de Pentecôte : si ça se trouve ce ne sera pas ouvert non plus...

Après un contact téléphonique avec nos amis Maryvonne et Alain de Maryka qui nous vantent la tranquillité des lieux et après mûre réflexion à 4 (!) la majorité a voté pour un départ vers Oinoussa, petite île à 10 milles de Chios.

vers Oinoussa

l'accueil des "Maryka" et des "Bulle" (Yves et Jeanine) est à la hauteur de leur réputation ! contents de vous revoir les amis... et, surprise, Higgins est arrivé juste avant nous !

 

 la petite sirène

La joyeuse bande se retrouve au resto du coin chez Périclés (ça ne s'invente pas !) pour un repas local très agréable. Ce restaurant deviendra notre cantine quotidienne pendant tout notre séjour sur l'île;

 

 départ de Maryka et Bulle :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Curieux destin que cette île : ses capitaines ont eu la géniale idée de racheter des "Liberty Ship" ces bateaux construits aux E.U. en quelques jours pendant la 2ème guerre  mondiale afin de constituer un pont entre l'Europe et l’Amérique, pour  ravitailler le vieux continent et y débarquer des troupes . Ils devaient en principe ne faire qu'une traversée mais combien en ont-ils faites en réalité ? en tous cas ils ont assuré la fortune de l'île et de ses habitants dont 3 familles d'armateurs  bien plus riches -mais plus discrètes- qu'un certain Onasis !!!

La ville comprend une université navale réputée...

Le petit musée est intéressant : on y retrace l'histoire de ces familles et on y trouve de merveilleuses miniatures de navires marchands à voile datant de l'époque napoléonienne. Elles sont en os et ivoire, construites par les prisonniers français dans les geôles londoniennes. Qui ne se souvient de Trafalgar ? (n'est-ce pas JY ?  =:))

La chatte sur le béton brûlant

Aujourd'hui Christian nous propose une petite marche dans le Nord de l'île : rien que 10 km sur de la route balisée ... Confiants comme toujours en ses qualités de guide et en sa carte nous approuvons...

Quand même, il fait chaud et il n'y a pas une once d'ombre !

A la croisée des chemins, une ferme habitée seulement par les chèvres, les chiens et les inévitable chats. Un jeune chiot nous fait la fête, suivi par un chaton avide de câlins. Comment résister ?

 Allez, finie la pose. OUI mais, le chaton -qui s'avère être une chatte- nous suis et nous tourne entre les jambes. Christian semble avoir sa préférence ...

Nos intimidations n'y font rien, elle ne nous lâche pas; au bout d'un KM la voici fatiguée. Que faire ? Un rapace tourne là haut... on ne peut pas l'abandonner ainsi sur le béton brûlant  ! Allez hop, dans mes bras !

 

la petite chose fera ainsi tout le voyage 

 

sur le sac à dos de Christian, dans son cou

 

 

 

 

 

 

 

 

ou dans le mien... 

 

 

à notre retour Christian fera un détour par la ferme pour déposer la chatte parmi les siens. Bonne chance petite !

 

 au total ce sont 16 km que nous avons avalés en plein soleil. aïe ...

 

 

le vieil aveugle du rocher de Khios

« Salut, Chios ! Si tu n’es pas le berceau d’Homère, c’est chez toi du moins qu’il a placé l’Olympe"

M. Orphanidis in  Chios esclave

on dit qu'Homère, "le vieil aveugle du rocher de Chios" y a sa pierre d’où il chantait ses épopées...

Le grand port nous offre ses quais presque déserts. On est en pleine ville, c’est un peu bruyant et le ferry arrive dans la nuit. Mais on est à pied d’œuvre !

 

Promenade dans la vieille ville , à l’intérieur du Kastro, ses tours et murailles massives et ses maisons ottomanes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Location de vélos pour une visite de Kampos, un quartier occupé par de vieilles demeures  aristocratiques en granit. Il a un peu perdu de sa gloire passée et les belles demeures d’autrefois sont souvent décrépites. Les propriétés sont entourées de hauts murs percés de portails imposants.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 le port de Lagada : 

 

 

 

 

 

 

je mastique, tu mastiques ...

Une des principales richesses de l’île est le mastic   tiré des  lentisques Pistacia lentiscus , arbres trapus qui pleurent des larmes de gomme… cette gomme, ancêtre du chewing gum,  était très populaire à Istanbul et les sultans en raffolaient –elle était sensée rafraîchir l’haleine des concubines !!! – même Hippocrate en a vanté les vertus thérapeutiques contre la toux et le rhume…

 

rappel : certaines photos sont prêtées gracieusement par Christian d'Agapanthe !

Nous voici donc sur la route du mastic.

  Pyrghi maisons décorées de motifs géométriques noir et blanc 

 

Eglise Hagii Apostoli

 

 

 

Les arches de pierres protègent les maisons d’éventuels séismes ;

 

 

 

 

 

 

à Mesta, les maisons sont de pierres massives. 

 

 

 

la grotte d'Olympus, ses stalactites...

 

 

 

 

 

 

 

 

Monastère byzantin de Nea Moni 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ses icônes dorées 

 

 

 

 

ses chatons

 

 

 

 

 

 

 

 

ses crânes...

 

 

cela mérite une petite explication : 

"Scène des massacres de Scio " est un tableau d'Eugène Delacroix

Ce tableau représente les massacres perpétrés à Chios en avril 1822 par les ottomans lors de la guerre d'indépendance : 30 000 personnes trouvèrent la mort et 45 000 furent déportées. Au monastère, les moines et les paysans réfugiés furent exterminés sans rémission.

Le nord de l'île, plus austère et aride, présente ses villages médiévaux perchés sur les collines :

Volissos en pleine rénovation

, Anavatos sur son piton, village abandonné -1 seul habitant, faisant des sudokus !

Lors de l'arrivée des Turcs les habitants ont préféré sauter du haut des murailles.  

Eh, déc...ne pas Marie-Christine !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Agio Gala   

 

 

 

 

 

 

les plages :

 

 

 

 

Emporio, belle plage de galets noirs: "Mavra Volia"

 

là, ça descend raide...

partout, les vieux prennent le frais...

oups, pardon... là on attend le bus !

et là c'est la pose Mythos... mais on comprend !

les équipages vous saluent bien !

 

 

 

 

 

 

 

 

et pour finir, un bon repas dans un village perdu,Avgonima, au restaurant "To Asteri", coucher de soleil superbe sur l'île Psara.

 

 

 

 

Chouette, aujourd'hui c'est randonnée !

à la recherche de Megalo Seitani

Aujourd'hui Christian nous promet une belle plage en récompense d'une petite marche de 1h30.

comme nous disposons encore de la voiture les 3 km jusqu'à Potami se feront sur 4 roues. 

 plage de Potami

*Chemin carrossable, chemin cahoteux... plus de chemin. Allez, tout le monde descend et, armés de sacs et bâtons, nous voici partis à travers une belle forêt où alternent pins et oliviers plus que centenaires aux formes tourmentées dans les odeurs de thym et d'origan...

 

On grimpe, on descend, on regrimpe en suivant une hypothétique marque jaune, ah rouge, euh ... rouge et jaune ??? On ne peut pas dire que le balisage soit au top ! On domine la mer et les points de vue sont magnifiques.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cela fait 1h que nous marchons et nous apercevons la plage convoitée bien loin là bas avec un profond canyon qui nous en sépare. On ne doit pas être sur le bon chemin alors (???)

Pique nique et demi-tour !

En fait nous avions loupé le sentier qui mène à Micro Seitani, la première plage de galets que l'on rejoint en 15 min. Le bain est toujours apprécié.

 

 

 

 

 

Trop tard pour Megalo Seitani et sa plage de sable... Un autre fois ?

Tarzoon ?

Mais Potami ce sont aussi les chutes d'eau... enfin les cascades. Ce ne sont pas les chutes du Niagara mais un petit bain en eau douce, ça ne se refuse pas !

 

 

 

 

 

Un gentil chemin ombragé le long du torrent, un escalier vertigineux de 80 marches branlantes  en bois brut nous mènent à un rustique café perché tel un refuge.

Marie-Christine s'y installe devant un bon thé en compagnie d'un bouquin tandis que nous descendons vers les cascades.

 

 

L'eau est agréable, et douce en plus.

 

Christian joue les "Tarzoon"

 

 

 

 

 

 

 

 

JiPi et moi ne tentons pas la descente par la corde : il faut penser à la remontée, nos petits bras n'y résisteraient pas !

 

 

 

 

 

 

 

                         le café-restaurant au fond

 

demain, route sur Lesbos.

 

 

les dieux, les savants et le philosophe

  Nous voici arrivés dans une île mythique

Selon la mythologie, la déesse Héra est née ici.

Dionysos a fait don des vignes aux habitants de cette île, dont ils ont tiré un nectar qui réjouit les papilles dans le monde entier !

Mais bien d'autres personnalités célèbres y sont nées ou y ont vécu:
 Le père de la fable, Ésope :  il  sauvegarde  l'indépendance de l'île  en racontant au roi  Crésus une fable. 

La Fontaine s'est inspiré de ses fables :

      "Je chante les héros dont Ésope est le père,

Troupe de qui l'histoire, encore que mensongère,

Contient des vérités qui servent de leçons.

Tout parle en mon ouvrage, et même les poissons :

Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ;

Je me sers d'animaux pour instruire les hommes."

le philosophe Epicure, à la recherche du bonheur... L'a-t-il trouvé ???

Avant Copernic (!), Aristarque a l'intuition du mouvement de la Terre sur elle-même et autour du Soleil.(Héliocentrisme) Et dire qu'il a fallu 18 siècles  pour que la théorie soit admise (et non sans mal ...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L'un des meilleurs scientifiques connus de la Grèce antique,Pythagore, était originaire de cette île,

Alors là maintenant vous avez deviné... bravo ! il s'agit bien de SAMOS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Mais fermons la page "culture" !

Mauvaise pioche

Nous avions commencé par un grand bord au portant -pour une fois- entre la Turquie et Samos. Notre but était Vathy (la capitale) sur la côte Nord car un fort vent du Sud était annoncé. 2 bords de près -pour ne pas perdre la main- le long d'une côte sauvage et escarpée et nous voici dans une jolie baie. Le port est grand mais c'est bizarre il n'y a personne ... Et pour cause : les berges sont en travaux. Ce qui nous dissuade de mouiller dans le bruit et la poussière. Cap alors sur Karlovassi, 15 milles plus loin. OUI mais vent et houle dans le pif !

 

le port est vide également (il semble que la plaisance se plaise davantage à Pythagorion dans l'Est) mais bien abrité. Et avec eau et électricité ce qui ne gâche rien.

 Nous louons une voiture, pour visiter l'île bien sûr, mais aussi pour transporter le fameux vin dont nous allons remplir nos soutes !!!

C'est parti pour la dégustation à la cave de Karlovassi : OK il n'est que 9h mais pas question d'acheter chat en poche...On ne reculera devant aucun sacrifice !

 

 

      Au musée archéologique de Vathy une jolie collection de marbres dont le très apprécié Kouros (jeune garçon) aussi harmonieux de face que de dos !!!

 

 

 

 

Ano Vathy, l'ancien quartier d'origine, aux ruelles étroites et escarpées, plein de charme mais qui donne une impression d'abandon.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le monastère Zoodochos Pigis est occupé par des "moinesses " et semble être voué à la gastronomie : on y trouve deux énormes volumes de recettes concoctées par moines et moinesses ainsi que d'excellentes confitures (bon ok pas aussi bonnes que celles de Marie-Christine.Sa confiture d'oranges de Samos parfumée au gingembre et à la cardamone... à tomber !)

 D'ici la vue est belle mais hélas le temps est bouché et l'orage gronde...

le restaurant Antonis de Chora près de Pythagorio nous accueille avec gentillesse pour un repas concocté maison des plus délicieux.

Grâce à la carte d'état major de Christian il n'y a aucun doute sur le chemin à suivre pour trouver le fameux tunnel d'Efpalinos (un des plus vieux  aqueducs souterrains du monde !). Euh, bon, on n'épiloguera pas. Heureusement qu'on est en voiture, et puis de toutes façons il est fermé à cette heure ! Marie-Christine, qui n'aime pas les tunnels, ne dit rien ...*

Pythagore, nous voilà !

La ville rebaptisée Pythagorio en l'honneur du célèbre philosophe et mathématicien, n'a rien de typique et se consacre à fond au tourisme, mais le petit port est charmant. Nous y retrouvons Michel-Henry et Marie-France du bateau La Orana connus à Finike.

 

 

 

 Pythagore, c'est mon copain !

Retour sur Karlovassi en passant par le Sud Ouest. De beaux point de vue, de jolis villages perchés.

    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

et pour clore la journée :

le monastère Agia Triada (Ste trinité) qui domine le port de Karlovassi

vue sur le port

 

 

 

 

 

 

 

et enfin... un repas à Méso Kalovassi, l'ancienne cité qui contraste par son calme avec Néo Karlovassi, ville étudiante aux bars animés.

Dédicace spéciale à nos copains Anne et Jacques :

 

 

à suivre... 

 

 

au bout du Dodécanèse

Marathi, l'incontournable

Cap sur Arki, dernière -petite- île du Dodécanèse. Nous prenons des coffres sur l'îlot Marathi : ses chèvres, sa chapelle, son hôtel, son bar, ses 2 tavernes ...

L'îlot appartient à trois frères et le restaurant Pandelis est réputé comme l'un des meilleurs de la mer Égée (on ne peut pas confirmer !) En hiver  les chèvres tiennent compagnie aux 5 habitants. La grande randonnée de ... 15 min nous mène au cœur du vieux village investi par les chèvres. Seule la petite chapelle est bien entretenue ...

 

 

 

 

 

 

 

une première !

Vers le soir un violent orage déchaîne des vents à 30 Nds et l'annexe est retournée comme une crêpe, avec son moteur. C'est la première fois de notre vie de marins que cela nous "z'arrive", Comme quoi ! 

M... on a perdu la godille mythique de JiPi,  qui file vivre sa vie sur l'île en face : Marie-Christine et Christian la voient passer, impuissants. Trop de vent et de courant pour tenter quoi que ce soit. Mais comme JiPi va -t-il pouvoir faire son "cake" dans les mouillages maintenant ? (en méditerranée peu de gens savent godiller) dur, dur ...

 

 

 

Patmos, l’île sacrée

 

25/05

L’onde était transparente…

Après un mouillage à couple d’Agapanthe à l’îlot Makronisis, au pied des falaises, le temps d’un petit bain agrémenté de la visite des grottes, nous voici à SKALA dans l’île de Patmos.

Ici tout est prêt pour faire une vraie marina : bornes à eau et à électricité, mais, chose courante, elles ne sont pas (encore ?) alimentées… En Grèce, les fonds européens semblent se « perdre »on ne sait où. (Sauf quand il s’agit des monastères ???)

 

Le sentier des mules nous permet de grimper rapidement ( !) vers Hora. Le soleil se couche sur l’horizon alors que nous dégustons une bière bien fraîche au balcon de la taverne « To Balkoni » où nous finirons par manger de très bon mezzés. Descente en taxi...

 bien entourées, les filles !

 

 

 

 

 

 

 

 

« Je suis l’alpha et l’oméga » Apocalypse - révélation 21

Cette fois c’est en bus que nous rejoignons Hora pour la visite du monastère fortifié de   St Jean le théologien, auteur de l’Apocalypse, et de son superbe musée.

Le monastère vu des moulins 

Ce dernier contient des manuscrits exceptionnels : d’impressionnants parchemins datant du XI ème S. et même un fragment de l’évangile selon St Marc et des icônes richement décorées dont une peinte par Le Greco (photos interdites…)

 

 

 

 

 

                                                                  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Le dédale des ruelles de Hora

 

                                   

 

 

 

Descente vers la petite station de Grikos ; le mouillage est sympa et en cette saison pas de problème pour utiliser un coffre.

L’eau commence à se réchauffer tout en restant tonique !

 

27/05

Vous avez dit repos ?

 Aujourd’hui c’est repos… enfin presque : Christian a loué un scooter et a convaincu JiPi d’en faire autant !

Et nous voici, chevauchant nos fiers destriers, à l’assaut des pentes escarpées, en route vers la plage sauvage de « Didimes », profitant des magnifiques points de vue.

Après avoir déposé JiPi -épuisé par les émotions- et Marie-Christine- le dos « cassé » par les crispations- Ch. m’emmène faire des photos au mont Profitis Illias qui domine l’île du haut de ses 243 m ! Grandiose…

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour nous récompenser, Christian nous conduit à la petite   Psarotaberna  CHILIMODI (CHILIMODI)dans une petite ruelle tranquille : le choix n’est pas énorme mais les poissons sont excellents et l’accueil chaleureux.