de Monastir à Malte

 

11 septembre

Faux départ 1

 

Cette fois on part, le coup de vent du sud est terminé. Une belle semaine s’annonce. Mais la vie en décide autrement : Un coup de téléphone à 9h ce matin nous oblige à reporter notre départ : le frère de Jean-Paul est au plus mal. On rentre en France…

 

18 septembre

Retour à Monastir.

 

Nous voici de retour après cette sombre semaine et l'enterrement de Daniel.

 

20 septembre 2010

Faux départ 2

 

Allez cette fois c’est la bonne ! après les « petites » formalités  de départ à la douane :

« T’as des billets ? non, on part, on a tout dépensé… ah, et des euros alors ? ben non, on en tirera en Italie . De l’alcool, tu as bien de l’alcool à bord ? c'est-à-dire, plus grand-chose : de pastis et de wiskhy mais entamés. Mais du vin, oui , un bon bordeaux peut être ? oui ça il en reste un peu. Bon, donne. Et ma collègue,là, t’aurais pas un peu de chocolat pour elle (c’est une jeune recrue, ça fait 3 jours qu’elle a commencé et on lui apprend déjà à réclamer, c’est du joli) Désolé mais je fais du diabète (menteur !) et le chocolat m’est interdit. … »

Finalement ils repartiront avec 1 bouteille de côte du Roussillon (faut pas pousser) et un paquet de Petits Lu (un bon gâteau d’cheux nous, mamzelle)

Alain et Nadine nous larguent les amarres. Au revoir et à bientôt les copains. Il est 18 h et on prévoit 18h de traversée.

Et nous  voici en mer, heureux et confiants.(la météo est excellente)

 Confiants ? oui, todo bem, comme on disait au Brésil. Juste quelques filets à éviter.

 

Puiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !

???? C’est koââ ça ?? l’alarme moteur : ça chauffe ça fume et y plus d’eau qui sort . Keskon fait alors ? Le port est à ½ mille, on rentre.

A peine amarré, vlà la douane. On donne les passeports et si on repart avant 9h demain matin on n’aura pas à refaire les paperasse. Merci Monsieur ( c’est le policier de garde, pas le chef douanier de tout à l’heure)

Démontage du rouet de pompe (il vient d’être changé, mais on ne sait jamais), remontage. Démontage de la durite de la vanne : seul un filet d’eau rentre, c’est pas normal ! probablement un sac plastique sur la crépine, oui d’ailleurs on sent du mou par là. Il fait nuit, on ne va pas plonger maintenant. Allez les copains, venez nous remonter le moral devant un bon verre de Talisker (tout neuf mais celui là on ne l’a pas montré à notre douanier « préféré ») à la vôtre les « DANEM »

21 septembre

 Il faudra attendre 14h la venue du plongeur , Makram – comme Makramé, se présente-t-il – pour apercevoir l’objet du délit. Ça y est, ça crache ! bon, on espère le problème résolu …  Départ fixé à 17h si les formalités (oui, oui, il faut tout refaire) ne durent pas cette fois.

 Alors, ils sont partis cette fois ?

Il faudra attendre quelques jours pour le savoir !!! 

 

monastir

du 25 août au 09 septembre

De la Marina à la Médina

La marina de Monastir est très bien située puisque à 300 m de la médina. On y trouve tous les fruits et légumes au marché à des prix à faire pâlir d’envie les parisiens : le kg de tomates (mûres) est à 420 millimes soit 24 cts d’euros, le kg de poires à 1,600 dinars (89cts) … le poisson et les crevettes (3 € le kg) abondent. Et quand on n’a pas envie de cuisiner on peut s’offrir un coucous avec salade tunisienne pour 13 dinars sur le port ou dans le médina : le restaurant Dar Chraka est bien connu des plaisanciers, dommage qu’on n’y serve aucun alcool (trop près de la mosquée). Nous y dégusterons une délicieuse gargoulette – gigot de mouton cuit 8 h avec ses légumes dans une jarre en terre- avec nos amis Georges et Anne-Marie de Coup de Folie qui avaient navigué avec nous et Tubalcain de Portimao aux Baléares en 2008.

 

 

 

 

 

 

La médina est animée dans l’après-midi. On y trouve comme partout tapis, poteries, cuirs, foulards et autre produits d’artisanat. Hélas la plupart de ces objets sont fabriqués en Chine !!! Par contre c’est au pied des remparts de la médina que l’on trouve le pain frais et les patisseries si tentantes.

Sur les pontons on ne s’ennuie pas non plus car beaucoup de bateaux sont habités. Mais cela sent la fin tout de même : ça range, ça lave, ça répare et ça brique dans tous les coins La plupart des équipages rentre bientôt en France, certains font grise mine : rentrée des classes oblige…

Sur Vanille aussi ça s’active mais pour partir naviguer. Mohamed nous fera un superbe taud qui met un peu de fraîcheur dans le carré (d’accord, il faut faire le siège de son atelier pour que le travail avance, c’est le jeu, on est en afrique !)

 

 

La réparation de l’annexe prendra aussi une journée avec ses 15 « trous » à boucher.

L’Administation tunisienne avec un grand A

Pour notre malheur nous sommes venus envoiture : tout va bien tant qu’on ne quitte pas le territoire, ce qui bien sûr n’est pas notre cas ! Il faudra donc immobiliser la voiture sous douane, ce qui signifie :

1. Aller au palais des finances à Sousse, rencontrer M. le directeur des douanes (heureusement on n’a pas attendu) qui vous donne les papiers à remplir et vous informe des photocopies à fournir.
2. Retourner à Monastir pour faire légaliser vos documents (après avoir fait le tour de plusieurs bâtiments jusqu’à trouver le bon -à savoir la police- )
3. Faire la queue, comme tout le monde(ou presque…), pendant 1,5 heures pour obtenir ses tampons (0,5 dinar par doc.) et assister aux échaufourés  entre locaux –il y a beaucoup de resquilleurs !-
4. Retourner à Sousse, en taxi car bien sûr le double des clés est resté à Nantes, avec tous les documents requis en croisant les doigts pour avoir bien tout, et les remettre à n otre douanier préféré.
5. Partir faire un tour pendant une heure dans la médina à 10 min de route sous le soleil
6. Revenir une heure après pour confier notre unique clé et récupérer le précieux document dûment signé et tamponné qui devra être remis aux douaniers de la marina à notre départ
7. Rentrer à Monastir, en train pour changer.
8. Et au retour de croisière, repartir à Sousse récupérer la clé.

 

 Vous prendrez bien un peu de Sud

 Nous nous octroyons une journée de repos. Au programme visite de

Kairouan, ses mosquées, sa médina, ses tapis

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

rues de Kairouan et la médina

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

El Jem, anciennement Thysdrus, et son superbe colisée...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

… possède également un intéressant musée avec une belle collection de mosaïques provenant des villas romaines des alentours;

 

 

 

 

 

 

 

 

Pour finir nous passons à  Mahdia qui possède un beau port de pêche, un port de plaisance - hélas non terminé-et un petit port punique entouré d’un cimetère marin que nous n’avons qu’entre aperçu : un bel orage nous est tombé dessus nous obligeant à  quitter la place ! On en sera quitte pour y revenir plus tard…

Mahdia sous l'orage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

on envie les dromadaires qui savent résister à la soif !!!

 

 

L’annexe a la rougeole !

Les jours suivants se passent à terminer les petits bricolages, encore des trous à l’annexe dont le fond est couvert de pustules-pardon, de rustines– rouges et noires selon les disponibilités…

Les soirées sont ponctuées par les apéros avec les voisins : Danièle et Emile de DANEM, Nadine et Alain de ERQUY, Isabelle et Antoine d’ULYSSE … et les repas couscous avec Anne-Marie et Georges.

 

à déguster une bonne pomada au gin de Mahon à la santé de  Simo etJean-Yves de Tubalcain avec Nadine et Aain

Nous devrions déjà être partis, mais Eole en a décidé autrement : un méchant vent du Sud apportant une chaleur étouffante nous contraint à rester au port , le mouillage à Lampedusa notre première escale étant alors intenable.

 

 

 

La fin du Ramadan

Elle  est prévue jeudi 9 ou vendredi 10 selon la lune…

Nous partons samedi pour Lampedusa.

 

 

ça repart bientôt !

 

Du 20 au 23 août 2010

Vanille n’est plus seule !

Après une longue absence d’un an l’équipage de Vanille est de retour en Tunisie.

Tout commence à Marseille pour une navigation de 20 heures sur le ferrie Carthage par beau temps, mer calme. Le bateau est loin d’être plein, les restos sont vides (c’est vrai le ramadan) ce qui n’est pas le cas du bateau de retour qui est bondé avec plus de 2000 personnes, rentrée oblige …

 

le CARTHAGE

 

 

le vieux port, la cathédrale et la bonne mère.

 

 

 

 

vers les îles du Frioul et le château d'If

 

 

 

un bien beau mouillage

 

 

 

Tunis apparaît dans le brume matinale.

 

 

 

 

 

La Goulette

Le passage de la douane se fait sans encombres, un seul douanier demandera un pourboire …

Et nous voici sur la route de Monastir, l’autoroute plutôt. Et même si son état est limite pour mériter cette appellation elle est tout de même à péage … comment ça à péage ? ben oui… mais on n’a pas un millime de Dinar sur nous ! ah oui, ils sont restés à la maison, c’est malin ! Il a fallu négocier à 2 reprises pour pouvoir passer sans payer, munis d’une reconnaissance de dette de 1,200 dinars et 1,600 dinars à honorer sous 10 jours… on fera donc un chèque de 2,5 euros à la société de l’autauroute.

Il fait beau et chaud, très chaud. Le port de El Kantaoui près de Sousse est très touristique : immeubles de location, hotels, clubs s’y succèdent . Trop de monde. On est contents de retrouver le calme de Monastir…

… et notre fidèle Vanille qui nous attend depuis si longtemps, bien surveillée par les copains. Malgré leurs soins nous la retrouvons bien sale : un brossage énergique du pont et des bancs sera la première action à entreprendre. A part ça R.A.S. Nous installons nos pénates pour quelques jours à l’appart’hotel voisin afin de ne pas encombrer le bateau trop vite.

24 & 25 août :

Carènage.

Rendez-vous est pris pour mardi matin 8h auprès du chantier MRAD. Le plongeur vient nous désamarrer et c’est la sortie : ouh là là quelle barbe !!! on comprend pourquoi Vanille n’était guère manoeuvrante … il va falloir "raser" tout ça.

 

 

Tunisie août 2009

18/19 août 2009

Cagliari - Sidi-Bou-Said

24 heures de traversée au moteur : à la sortie de Cagliari les dauphins étaient là pour nous souhaiter bon voyage.A l'arrivée en baie de Tunis leurs cousins sont venus nous accueillir !

Encore une traversée calme,sous les étoiles - la lune nous a abandonnés mais Vénus veille sur nous avec bienveillance !- ponctuée par les appels radio avec Simo ou Jean-Yves au gré des quarts. Que c'est agréable de naviguer ainsi à deux bateaux amis.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sidi-Bou-Saïd    le port

Le bleu des volets, le blanc des murs,le vert des arbres, l'ocre des falaises... après 24h à ne voir que du bleu "marine" c'est un plaisir pour les yeux.

 

Le soir nous avons la visite de Domi, "parrain" de Tubalcain, qui est en poste à Tunis. Encore une coupe de champagne ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 août

Sidi Bou Saïd- Carthage

Le matin à la fraîche ( enfin tout est relatif!) un taxi nous emmène à Carthage pour une visite culturelle du site romain.

 

 

petit rappel historique :  La tradition date la fondation de la ville en 814 av. J.-C. par la reine Didon (cf Virgile et la légende de la peau de boeuf). Elle a été détruite par les Romains lors de la troisième guerre punique.La cité brûle pendant dix-sept jours. Rayée de la carte, elle ne laisse que des ruines.( source :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Carthage)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Delenda est Cartago

 

 

L'après-midi,Visite du village perché sur la colline : que du blanc, que du bleu -enfin presque!-

Dégustation de thé au café des nattes.

 

Un arrêt s'impose au café Sidi Chebaane nommé aussi "Café des délices" depuis qu'il a été chanté par Bruel... La vue sur la baie de Tunis d'ici est magnifique. 

 

   
 

 

 

 

 

 

 

 

 

des portes colorées

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tout en bas on aperçoit Vanille (le voilier de droite). Il fait une chaleur d'enfer...

 

 

 

 

 

 

 

21-22  aout

En route pour Monastir

Les dernières 24h de mer avec le soleil et les dauphins (qu'y a-t-il de meilleur qu'un bain à 28°C en pleine mer ?), les étoiles et les feux de Tubalcain tout proche, les couchers et levers de soleil, les douces rêveries...

 

22-23-24 août

Voilà, c'est fini !Il faut maintenant préparer les bateaux pour l'hivernage, enlever tout ce qui peut l'être, bâcher le reste en prévision des tempêtes de sable.Les deux fiers voiliers se retrouvent un peu "nus" sans leurs voiles

 

C'est qui qui grimpe toujours au mât ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Même pas le temps de visiter Monastir. Ce sera pour l'an prochain !

Entre temps pour Jean-Paul et moi ce sera une autre aventure, en Atlantique, à suivre sur http://dameoui.hautetfort.com 

 

les équipages de Vanille et Tubalcain réunis une dernière fois...

 

à l'an prochain !

 

 

août 2009 sardaigne

01 août

Cala Saline à San Giovanni de Sinis (baie d’Oristano)

Départ au moteur pour longer l’ile « mal di ventre », zone protégée, très rocheuse.

 

 

 

 

 

Un bord de spi plus tard (on plaint Tubalcain privé de ce joujou !) et nous doublons le cap San Marco.

 

 

Notre but initial est le port de Torre Grande, mais des rivages superbes, des eaux cristallines et même des ruines antiques nous tendent les bras et nous nous laissons attirer par ces sirènes : le port attendra .

Premier mouillage face à la plage. Descente à terre pour l’équipage de Tubalcain, sur Vanille on préfère buller et se baigner.

02 août

Tour San Giovanni de Sinis

Le vent tourne dans la nuit et au petit matin JP décide de déraper pour aller prendre un des coffres qui se sont libérés cette nuit. On réveille J-Y et Simo, et Tubalcain ne tarde pas à nous rejoindre. On est plus tranquilles pour abandonner les bateaux afin d’aller visiter les ruines du site punico-romain de Tharros (-700) et le petit village y attenant , pourvu d’une église paléochrétienne datant de 470, très belle dans sa simplicité.

La marche le long de la falaise sera éprouvante sous un soleil de plomb.

Avant de refaire le chemin en sens inverse, une halte s’impose pour redonner des forces aux équipages. Le bain dans la petite cale où les annexes ont accosté sera bienvenu mais interrompu par la venue des gardes côtes locaux : c’est une réserve et les objets flottants –quelle que soit leur modestie- n’ont pas le droit de rester.

Retour à bord pour une sieste méritée avant le planteur vespéral.

et encore un coucher de soleil !

03 et 4 août

San Giovanni à Torre Grande

Escale au port de Torre Grande à 5 milles. On se décide un peu tardivement mais un car nous mènera à Oristano vers 18h30 à 7 km . C’est notre première incursion dans les terres et elle ne nous laissera pas un souvenir impérissable. Mais nous y découvrirons l’apéritif local d’une couleur orange fluo fort appétissante : le cocktail San Pelegrino (sans alcool pour une fois !)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

05 août

De Torre Grande à Portoscuso

Encore un bon bord de spi pour Vanille ! vraiment, on ne regrette pas l’acquisition de cette voile magique qui nous permet d’avancer sans moteur avec si peu de vent ! c’est toujours un bonheur de voir se déployer la toile qui se tend avec un claquement soyeux, de sentir vibrer la coque et de voir l’étrave fendre les flots avec allégresse !

les dauphins viennnent un moment jouer avec les bateaux

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L’accueil au port n’est pas très chaleureux. Vanille s’accoste à un ponton et Tubalcain viendra se mettre à couple. Pour une fois, pas de corvée de pendille … Le village est tout en pente, avec une tour aragonaise au bord de la falaise. On en trouve partout sur la côte de ces tours en pierre un peu trapues souvent surmontées d’une construction plus récente.

06 août

De Portuscuso à Punta Nera

Navigation tranquille au moteur vers Isola di S. Pietro, avec un petit détour dans le port de Carloforte qui a l’air plus accueillant que Portoscuso : si on avait su !

Mouillage dans une petite crique aux eaux cristallines : à 15 m on voit le fond comme si on y était ! une petite plage, quelques roches acérées une petite maison aux volets bleus, le décor de rêve est planté.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bains, sieste, apéro sur Vanille, superbe coucher de soleil suivi par le lever de la lune qui baigne Tubalcain d’une lueur irréelle… Le lever du soleil du lendemain ne déméritera pas !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

07 août

De Punta Nera à Porto Teulada.

Départ matinal à 8h tapantes. Pas un souffle de vent ne vient rider la surface de l’eau, Yann c’est encore à toi … Nous longeons l’Isola di Sant’Antioco reliée à la Sardaigne par une chaussée commencée par les carthaginois et terminée par les romains.

 

 

La côte rocheuse est sauvage, juste quelques villas clairsemées. Laissant le gros rocher de l’isola del Toro sur leur tribord Vanille et Tubalcain longent le cap Teulada et ses falaises abruptes. Mouillage face au port dans un décor magnifique. Bain, sieste etc. La vie est douce…

 

08 août

De Porto Teulada à Cagliari

Une place est réservée pour les bateaux à la marina de Sant’Elmo afin d’accueillir Jean-Jacques- dit JJ- qui vient de Chine grossir les rangs de l’équipage de Vanille ! Salut fiston !

 

 

09 à 15 août

Cagliari

Visite de la vieille ville aux ruelles étroites et en pente, sa citadelle, ses églises, son théâtre romain...

Et dégustation de glaces à l’isola de gelato puis apéro bien sûr...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

visite d'un magasin fabricant des patisseries maison

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Quelques navigations à la journée pour faire naviguer JJ en attendant le départ pour la Tunisie.

L'accès internet y sera peut être plus facile ???

 

 

 

 

 

 

 

 

 

sur Vanille au Cap Carbonara

 

 

 

Sur Tubalcain à Cabo Pula

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

leçon de pilotage sur Tubalcain

 

 

 

à bientôt

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24 - 31 juillet 2009 sardaigne

24 et 25 juillet

Mahon

Lever matinal pour faire nos adieux à Véronique, Camille et François qui rejoignent

les brumes du Nord, les pôvres !

mais il faut bien que certains travaillent. Leur passage a été trop bref et nous les regrettons déjà. Il faudra faire mieux l’an prochain !

Il fait chaud… visite de la ville, petit tour au marché – beau marché de poissons- et achats de gambas : grillées sur la plancha de Tubalcain ce sera un délice.

 

26 – 27 – 28 juillet

De Mahon à Alghero (Sardaigne)

Départ à 16h. Un petit vent de S-E nous permet d’avancer à 5nds au bon plein, cap au 70. Les deux bateaux vont au même train… avec le coucher du soleil, le vent tombe.

 

 

 

 

 

 

Les équipages se préparent pour leur première nuit en mer. Nuit tranquille sous les étoiles. Peu de bateaux, mais beaucoup de bavardages sur les ondes.

 

Le vent revient avec le soleil : l’orientation E-S-E nous oblige à faire du près serré.

Et c’est là que Vanille et Tubalcain montrent leur différence ! Vanille est un quillard taillé pour remonter au vent et Tubalcain est un dériveur meilleur dans les vents portants. Chacun y mettant du sien, nous pouvons maintenir le contact visuel...

 

 

 

A 20h comme hier, Éole nous abandonne … jusqu’à 3h où sous souffle léger nous pousse droit sur le cap Cacia. Nous sommes seuls sous la voûte étoilée, Tubalcain et Vanille marchent à l’unisson, rien que le bruit du vent dans les voiles et le clapotis de l’eau sur la coque…

 

Après le passage de quelques dauphins venus visiter Tubalcain et d’une troupe de baleines globicéphales venue troubler la quiétude de Vanille par ses souffles puissants ( !), la Sardaigne émerge de la brume du petit matin. 

Un phare perché sur des rochers escarpés nous accueille dans la baie d’Alghero.

une cigale voyageuse vient se reposer sur Vanile avant d'aller chanter sur Tubalcain.

 

Accostage à la marina SER MAR à 11h30.

 

 

28 et 29 juillet

Repos, visite de la ville : remparts, cathédrale, pizzéria, gelatti et tutti quanti

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

30 juillet

De Alghero à Bosa Marina

Enfin un vent favorable : les deux spis asymétriques déploient leurs ailes dans le ciel azuréen ! Les navires filent à 6 nds, les équipages sont aux anges…

 

Vanille et son spi Blanc-Bleu-Rouge

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Tubalcain et son spi Bleu-Blanc

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

avec les dauphins

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bosa Marina est un peu décevant. Un bain dans l’eau chaude du bord de mer – très peuplé- détendra tout le monde. Mais une vague odeur de soufre plane : nous découvrirons que ces falaises vertes que nous voyions en arrivant sont en fait des carrières de soufre .

 

31 juillet

De Bosa à cala Saline

Petite navigation de 20 miles. Vent portant , le spi est lancé sur Vanille, Tubalcain avance sous génois, tout marche bien. Tout ? voici que Tubalcain semble stoppé dans son élan tandis que Vanille surfe sur les vagues à 7/8 nds ! ça, c’est sûrement un orin pris dans l’hélice ! On affale le spi et on remonte au moteur pour les rejoindre (naviguer de conserve c’est ça !) Alain, prenant son courage à deux mains et un solide couteau dans l’autre, a plongé et a réussi à libérer Tubalcain. Et nous voici repartis !

La cause de tous ces avatars est vite trouvée : des sacs de supermarché frappés du sigle maudit !!!

Sur Vanille on a re-hissé le spi. Passage du cap Mannu et mouillage dans les eaux limpides de la cala Saline, c’est pas beau ici c'est superbe !,.

 

Petit tour à terre pour tous ou presque (JP et Alain préfèrent se reposer à bord)dans un modeste village au bord d’une lagune. Des flamands roses méditent… il paraît que c’est un des derniers habitats des grues européennes : on les devine dans le fond.

Vanille et Tubalcain au mouillage : mais que peuvent-ils bien se raconter ?

Le soir, repas sympa sur la plage chez « Lo Scivolo »

 

 

un retour bien joyeux

aux Baléares

13-14 juillet

 

de Arenys de Mar à Formentor

départ 10h pour 22 h de traversée. Pas de vent sur le départ... 18h : le vent se lève, de face bien sûr, avec un clapot qui devient vite une méchante houle. Mon estomac resite encore ... à 21h les quarts s'organisent. La nuit est noire et le vent monte un peu. Un ris dans la grand voile et quelques tours de rouleau dans le gênois nous permettront de passer une nuit plus confortable ! las, mon estomac ne l'entend pas de cette oreille et mon quart de 23h à 1 h a été un peu houleux. Bien contente de passer le flambeau et de m'endormir dans des draps secs ! Heureusement, JP et Eric sont d'attaque eux.

L'apparition du cap Formentor dans la brume du petit matin a quelque chose de magique. Pollença nous accueille avec sympathie : une bonne douche, un bon apéro et nous voilà requinqués. Après la sieste obligatoire un petit bain dans la piscine du yacht club et un repas de tapas en ville. Que du bon !!!

15 juillet

ilot  Formentor

 

Premier mouillage, ammarés sur des coffres pour passer une nuit tranquille. L'eau est au moins à 27° et d'une limpidité sans faille !

 

16 juillet

de Formentor à Ciutadella

traversée vers Minorque sans problème (et 10/12 nds de  vent dans le nez)

Amarrage cala En Busquets, autrefois sauvage - mais ce sera partout pareil : il faut laisser les souvenirs de 30ans dans leur boite et ne pas vouloir comparer car c'est toujours au désavantage de la situation actuelle. Mais Minorque a su préserver quelques sites et a échappé à la construction galopante des zideux zimmeubles: les maisons blanches font déjà penser à la Tunisie...

 

 

 

 

 

 

 

Tubalcain a retrouvé un équipage : François, Véronique et Camille viennent grossir les rangs des mousses ...

C'est l'anniversaire de Simone et après une rafraîchissante POMMADA (apéritif local  à base de gin) nous aurons un régal de tapas en son honneur au restaurant Cafè Balear sur le port. Une adresse à retenir ...

 

 

 

 

 

 

 

 

17 et 18 juillet

visite dela ville, avitaillement, bain dans la cala voisine. La routine quoi !

 

 

 

 

 

19 juillet

de Ciutadella à cala de Algayerens

Mouillage royal à la Playa Pequenia.Enfin un site préservé sans aucune construction. Un bateau semble avoir "beaché" ce qui nous semble gonflé en méditerrannée. Finalement c'est un français échoué là depuis 2 jours. Les secours appelés n'arriveront que le lendemain...

 

VANILLE

 

20 juillet

de Algayerens à Fornells

3h de navigation au moteur - c'est ça la méditerrannée- et nous voici amarrés à une bouée retenue par internet. Fornells a bien changé avec tous ses navires qui occupent presque toute la rade, les constructions sur les collines lui ont fait perdre son cachet sauvage. On est un peu déçus.

Mais ici pas de grands immeubles, le village a su garder son cachet.

 

 

 

 

 

 

21 juillet

de Fornells à Mahon

Départ au moteur, le temps de visiter la cala Adaya que l'on atteint par un étroit goulet au raz des rochers. C'est très beau ici.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le vent finit par monter et nous finissons à 8 nds au débridé : dommage que ce soit si court, il est temps d'affaler pour rentrer dans la passe...

 

Mahon. L'entrée est surveillée par de nombreux canons sur la falaise. La marina est au fond, à 4 milles de l'entrée. Plusieurs calas de part et d'autre,des ilôts à contourner et nous voici au quai. C'est le seul endroit qui nous accueille, à côté d'une usine un peu bruyante, mais il y a des douches - chose précieuse losqu'on sait devoir rester plusieurs jours... et puis il y a un accés internet pour écrire le blog !

 

 

 

 

 

 

 

 

Ce soir on fête l'anniversaire de Véronique.

 

22 juillet

Eric nous quitte ce matin. C'est toujours triste  un équipier qui s'en va. Nous avons passé de bons moment ensemble et ce qui nous console c'est la certitude de le retrouver bientôt à notre bord.

 

à la vôtre !

23 juillet Mahon

Tubalcain accueille 2 nouveaux équipiers, Alain et Nicole, qui vont faire la Sardaigne avec eux. Pour ne pas être 7 à bord, Simo et Camille rejoignent Vanille.

 

 

Petite promenade de santé vers la cala Grao derrière l'île Colom.Au portant pour une fois. Mais - on n'est jamais content- Vanille et Tubalcain auraient préféré du travers pour pavaner avec leurs spis asymétriques.

 

 

 

Beaucoup de petits bateaux sont au mouillage.

Au fond il y a une grande lagune mais nous sommes trop paresseux pour aller jusque là. Bain, planteur et sieste...

 

 

 

 

 

 

 

 

Retour à Mahon le soir.

Dernier repas -tapas et paella précédée de la fameuse pommada - en compagnie de François, Véro et Camille qui rejoignent demain les brumes rouennaises, les pôvres !

 

 

24-25 juillet

Mahon toujours. RAS. Petits bricolages, avitaillement et préparation  des bateaux pour la traversée prévue demain soir.

Rendez-vous en Sardaigne !

c'est parti !

7 et 8 juillet 2009

Canet à Rosas

Enfin le départ !

Le temps est gris comme d’habitude … Rosas, le port choisi pour la première escale est à 30 miles. 8 heures de navigation tranquille au portant- avec un peu de brassage au passage du cap Creus- et nous voici bien à l’abri. L’accueil est sympathique, il n’y a pas encore trop de monde. Ville touristique avec moult boutiques de fringues et autres gadgets…

Un petit coup de tramontane est prévu pour le lendemain et nous resterons au port : séance bricolage pour préparer l’accastillage du spi asymétrique.

9 juil. 09

Rosas à Palamos

Le temps est toujours désespérément gris – voire noir à l’horizon – mais nous sommes pleins d’optimisme ! Le départ se fait sous génois au portant mais la houle est pénible et le vent faiblit : Yann c’est à toi de jouer ! ( pour les novices Yann c’est un diminutif de Yannmar le moteur).

Au menu : pdt rôties aux oignons et lardons mijotées par JP avec œufs brouillés façon tortillas (c’est la recette du « grand Dudu » !) accompagnées d’une salade verte aux échalotes, un régal malgré la houle …

Au dessert, le « lancer » du fameux spi asymétrique offert par les copains pour les 60 ans de JP : un vrai bonheur ! on avance à 5 nds avec à peine 10 nds de vent à 15 0° du vent. Le rouge , le bleu et le blanc éclatent sur le ciel noir d’orage - Vanille réagit avec douceur et le soleil fait une timide apparition comme pour saluer le nouvel ami de Vanille : espérons que le temps sera favorable très souvent pour renouveler cette action ! Tubalcain a lui aussi envoyé son beau spi bleu et blanc et il a aussi fière allure. La navigation de conserve s’avère prometteuse...

Palamos n’est pas un port très attirant  -plutôt sale- mais il y a un superbe marché aux poissons très coloré et animé : ce sera calamars sur les 2 bords ce soir !

10 juil.-09

Palamos – Arenys de Mar

Temps encore grisaillou, pluie prévue sur Barcelone…mais on ne va pas se laisser influencer par une météo pessimiste, d’autant que le vent doit être favorable jusqu’à Blanes.

Un peu de houle à la sortie de la baie mais ensuite le vent s’établit et nous permet de renvoyer le spi. Quel plaisir de voir la voile se gonfler ainsi au moindre souffle et de tirer Vanille à 4 nds sans efforts.

Rien à faire que de gouter le calme du moment, écouter le doux bruissement de l’eau sur la coque et le froissement de soie de la voile. Un petit bonheur à ne pas rater !

Quelques photos de Tubalcain pour immortaliser l’instant puis je me laiser bercer par les mouvements doux du bateau… rrrrh

Simo nous apprend que Blanes ne peut nous recevoir et nous mettons le cap sur Arenys à 18 milles de notre but initial. Qu’importe, nous avons le temps… oui sauf que le vent, lui, en a décidé autrement et –mais c’était prévu- nous voici donc à tirer des bords au près serré. Vanille marche bien mais le vent faiblit et le temps passe : si on continue ainsi les 18 milles vont se transformer en 30 et nous arriverons tard au port où nous étions attendus pour 14 h !!!

Allez Yann, c’est à ton tour de bosser.

Arenys est un port sympa, dernière étape avant les Baléares et ici le soleil brille n’en déplaise aux pessimistes qui attendaient la pluie – faut jamais croire la météo espagnole ! – un bon repas au restaurant du yacht club achèvera cette superbe journée.

11 et 12 juillet 09

En attendant la fenêtre météo favorable à une traversée tranquille (le vent du sud qui nous contraindrait à une nuit au près serré ne nous tentant pas vraiment…) nous consacrons ces deux journées à fignoler la préparations des bateaux. Sur Vanille JP et Eric s’affairent à fixer une passerelle pour sortir aisément du bateau : en méditerranée on s’amarre « cul à quai » et ces quais étant en béton il vaut mieux ne pas trop s’en approcher. C’est moi qui suis chargée de monter en haut du mât – JP ayant déjà effectué l’opération avant le départ pour fixer le réflecteur radar- histoire de changer encore une fois l’ ampoule grillée du feu de navigation. Mission accomplie ! Sur Tubalcain c’est Jean-Yves qui s’y colle : avec ses échelons c’est plus facile…

C’est l’heure du bain à la piscine du Yacht Club. Le grand départ est prévu pour lundi matin.

Françoise et Jean-Paul Massot-Labrosse

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